Nouveau blog

December 28th, 2014

stpet06

Les lecteurs qui viennent régulièrement sur ce blog l’ont sans doute remarqué: il y a une baisse du nombre de publications.

Plusieurs raisons à cela:
– le développement de Memoways prend toute notre attention – et ces développements sont nécessaires pour pouvoir faire rebondir des adaptations de Walking the Edit ainsi que des nouveaux projets
–  Ulrich Fischer a mis en place un site personnel, sur lequel il va continuer d’écrire sur Walking the Edit, Memoways et les projets qui sont en cours et à venir

Il y aura encore épisodiquement des billets publiés sur ce blog, mais l’essentiel des nouvelles publications va se trouver sur http://ulrichfischer.net/

En regardant en direction de 2015 et des projets qui vont démarrer, voici en préambule quelques informations:
– le projet Art Sans Rendez-Vous va être présenté au public en mai 2015
– le projet BRIB a démarré fin 2014 et une version prototype d’une application mobile verra le jour milieu 2015
– le projet de Mémoriel Loretan à Bulle va démarrer début 2015, avec une application mobile publiée pour septembre 2015.

En attendant – meilleurs voeux pour 2015 !

 

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Workshop Walking the Edit à Marseille

December 15th, 2014

HotelDuNord

J’aurais le plaisir de repartir à Marseille (qui est une des destinations françaises du projet, après Paris et Bagnols-Sur-Cèze) en janvier 2015, pour un workshop de 5 jours organisé par l’école d’art d’Aix en Provence.

Ce workshop est organisé en partenariat avec la coopérative de l’Hotel du Nord qui a l’habitude d’organiser des ballades dans Marseille et la région. Il s’agit donc de partir à l’exploration créative, muni de caméras et d’enregistreurs audio.

Les objectifs sont les suivants:

  • Parcourir et appréhender un territoire
  • Produire et organiser des médias géolocalisés
  • Inventer un dispositif de restitution
  • Interroger la pérénité de ce dispositif pour le territoire

Plus d’informations ICI.

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Colloque à Paris

December 4th, 2014

colloque_interfaces-numriques

Dans le cadre du colloque “INTERFACES NUMÉRIQUES EN SITUATION DE MOBILITÉ et DISPOSITIFS COGNITIFS ARTISTIQUES ET LUDIQUES” qui se tient à la Sorbonne les 19 et 20 décembre, je vais intervenir en présentant le projet “Walking the Edit”.

Le titre de mon exposé: Marcher son film: le territoire comme scène et le parcours comme scénario.

Les détails sur ces deux journées bien denses sont ICI.

Le texte d’introduction sur mon intervention.
Le projet Walking the edit propose d’explorer la narration combinatoire sur le principe d’une interaction « organique » (la marche à pied) avec une base de données géo-localisée (la mémoire audiovisuelle d’un territoire). 
Cette présentation propose de poser les enjeux de la narration combinatoire (les liens entre les images – le montage – n’est pas décidé de manière unique et figée en amont de l’expérience), de la co–création (le spectateur a une place active et créative dans le processus de réception) ainsi que de la valorisation des contenus créés dans le cadre d’un projet (proposer un accès original aux contenus qui ne sont pas visibles dans un film « classique »).

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Vidéo pour le projet “MoveYourStory”

October 16th, 2014

Nous avons terminé le projet de recherche MoveYourStory cet été; pour présenter de manière synthétique et sympathique les résultats de ce projet de recherche, nous avons réalisé une vidéo.

Le projet en quelques lignes (en anglais).

TAM & Memoways present the research project MoveYourStory. A mobile application generates a movie composed of small video clips selected according to the user’s position and his current behaviour. Towards this end, we have implemented an activity recognition module that is able to recognise current activities, like walking, bicycling or travelling in a vehicle using the accelerometer and the GPS embedded in a smartphone. Moreover, we added different walking intensity levels to the recognition algorithm, as well as the possibility of using the application in any position.

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Memoways presentation in London

September 23rd, 2014

meetup london

I am presenting the road from the project “Walking the Edit” to the interactive video platform Memoways at the Center for Creative Collaboration in London, on the 21 october.

More information on the meetup page.

Thanks to Sandra Gaudenzi for the organization of this event !

 

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Brib, un projet de cinéma participatif à Montréal

July 18th, 2014

brib-crew-web
L’équipe de Brib

Le concept de Walking the Edit – marcher un film avec une application mobile – continue de faire des émules à travers le monde, comme avec le projet Brib à Montréal. Cette adaptation est possible en adaptant Memoways aux besoins spécifiques du projet, qui ajoute la partie création de contenus en mobilité. Ecrire des histoires de manière collaborative sur le territoire, sur base d’histoires pré-existantes.

Une interview conduite par Nora Lune en juin 2014.

Construit autour du partage interactif et collaboratif de données numériques et de la valorisation de l’espace, le projet canadien BRIB s’est vu tout récemment attribuer un investissement par le Fond des Médias du Canada, séduit par son concept novateur et participatif. Patricia Bergeron, l’une des initiatrices du projet, nous en parle…

Comment ce projet a t-il vu le jour ? A quels besoins de société répond-t-il ?
Brib, dans sa philosophie et mission est un projet initié par les Glaneuses il y a quelques années.
Le projet prend sa base dans la volonté de redécouvrir sa ville, mettre en relation les gens, valoriser le patrimoine immatériel et déconstruire le cinéma à travers l’expérience mobile.
La récente mouture de BRIB est née d’une collaboration de ma compagnie, Leitmotiv avec Karine van Amerigen et Iphigénie Marcoux-Fortier, des Glaneuses.

Comment le projet BRIB implique t-il les gens en tant que partie prenante et de manière participative en utilisant le numérique ?
Le projet implique les utilisateurs d’abord d’une manière passive dans la phase de visualisation et la suggestion de contenus, dans la démarche de suivre un parcours et marcher son film à partir de contenus déjà disponibles et dans le partage sur la plate-forme. Puis, il les sollicite également de manière active en leur permettant de filmer et d’ajouter leurs fichiers parmi les databribs préexistantes pour alimenter le contenu et contribuer à l’écriture collective de films.

Pourquoi avoir choisi Memoways comme partenaire ?
L’idée de la collaboration avec Memoways est venu de ma rencontre avec Ulrich Fischer à Montréal au festival du nouveau cinéma en octobre 2012. J’ai tout de suite trouvé son projet intéressant. Ce qui m’a séduit, c’était l’idée de faire un film spatial, monter un film avec l’espace.
Nous avons pensé que c’était l’outil idéal pour nous, aussi bien pour la façon de travailler, le regard que porte Ulrich sur le cinéma et l’adéquation des valeurs de Memoways qui sont au diapason avec les nôtres. Nous avons travaillé de manière collaborative avec Ulrich qui a aidé à monter le dossier. Ensemble, nous avons réussi à mettre en lumière l’aspect artistique et expérientiel du projet.

A quelle institution avez-vous soumis le projet ? Quels sont leurs intérêts ?
Nous avons d’abord soumis le projet au FMC pour l’obtention d’un financement pour la phase de développement lors de laquelle nous travaillerons sur la signature visuelle, le développement d’affaires, la mise en marché et la recherche de partenaires. Nous projetons par la suite de démarcher les collectivités publiques et la ville.

Comment le projet a t-il été reçu par les institutions?
Nous avons eu un très bon retour de la commission, la preuve est dans l’obtention d’un important investissement en développement. Le projet a bien été compris.

Quels sont les moyens financiers et techniques à disposition ? Qui sont vos partenaires et quels sont les livrables ?
La FMC nous verse une contribution à hauteur de 75% du devis initial à savoir 350 000 dollars canadiens pour le développement du projet. Les 25% restants proviennent des investissements personnels.
En termes de livrables, nous proposons la mise au point d’un prototype de l’application mobile, le développement de la signature visuelle et production de maquettes, la veille concurrentielle et des études de cas sur des projets similaires, la recherche de partenaires et de producteurs de contenus et l’alimentation de databribs sur le cloud.

Comment Memoways peut-il renforcer le lien social ?
Memoways s’inscrit dans un univers technologique et durable puisque l’expérience de l’utilisateur peut se répéter mais différemment pour un même parcours. Le fait d’attribuer l’intelligence aux contenus apporte de la diversité et une qualité supplémentaire aux contenus. La valorisation s’opère dans le résultat et l’expérience.
Nous voulons utiliser la plate-forme pour créer des rencontres, développer et renforcer la communauté des utilisateurs. Par exemple, les utilisateurs pourront recevoir des notifications dès leurs contenus figureront dans le film de quelqu’un d’autre, il y aura la possibilité de suivre des utilisateurs et les gens pourront rentrer en contact les uns avec les autres lorsqu’ils se trouveront des intérêts communs. Nous pensons aussi organiser des concours de films pour stimuler la participation des acteurs d’un quartier par exemple. Tout ceci nécessite une gestion de la communauté pour intégrer BRIB dans le quotidien des gens.

Quelle sera votre stratégie pour entretenir l’engouement et la pérennité du projet ?
C’est une bonne question pour laquelle nous n’avons pas encore de réponse. Ce qu’on sait, c’est que sur le web, rien ne dure à moins de moyens énormes.
Il faut pour sûr prévoir un animateur de communauté pour gérer et stimuler l’activité. On peut également encourager à la création de databribs pour sans cesse nourrir le contenu et l’expérience.
Dans un premier temps, nous seront les créatrices de contenus mais à terme ce pouvoir reviendra à tout à chacun moyennant le respect de la ligne éditoriale et des conditions d’utilisation et de confidentialité visant à protéger les utilisateurs. Le but n’est pas la censure mais de pouvoir ouvrir le projet, responsabiliser les personnes et garantir au mieux le partage collaboratif.

Quand le lancement aura t-il lieu ?
Notre phase de développement est estimé à 10 mois. Nous espérons pouvoir faire le dépôt en production en septembre 2015. En 2017 aura lieu le 375ème anniversaire de la fondation de Montréal, occasion lors de laquelle, la ville accueille de nombreux évènements. Nous aimerions que BRIB soit alors bien implanté et puisse être alors utilisé comme outil.

Synthèse: Quel est l’intérêt pour Memoways de soutenir le projet BRIB ?

Le projet BRIB illustre bien le champs de possibles qu’offre Memoways en matière d’appropriation de l’espace et du territoire. Utilisable en tant qu’outil d’urbain marketing, il contribue à la promotion d’une ville et renforce l’identité communautaire au sein du territoire partagé.

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ART SANS RDV, un outil de médiation multimédia de l’art dans l’espace public

July 14th, 2014

A travers la plateforme Memoways, des variantes et développements spécifiques du projet Walking the Edit sont en train de se monter dans plusieurs villes dans le monde – dont un projet qui va voir le jour en octobre à Genève.
Voici une interview réalisée par Nora Lune en juin 2014 sur ce projet.

ARS-tournage-web2Entretien avec les étudiants du collège Claparède dans le cadre du projet ART SANS RDV, mai 2013
@Nicolas Aubry

La plaine de Plainpalais, lieu collectif emblématique de Genève, fort de sa diversité culturelle et artistique, a inspiré le projet Art SANS RDV en raison de sa récente réhabilitation urbanistique et du projet Neon Parallax. L’équipe a choisi comme partenaire technologique Memoways pour développer un outil de médiation culturelle dont l’objectif est de stimuler l’intérêt, la compréhension et l’interaction entre les passants et l’art contemporain situé dans l’espace public et de mettre en exergue sur les propositions artistiques inscrites sur le territoire. Zsuzsanna Szabo, responsable du projet, nous en parle…

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Parler de parcours serait peut-être prétentieux de ma part, je me sens encore tout à fait au début ma « carrière », si je puis dire. Mais, je peux vous expliquer les grandes étapes qui m’ont guidées vers la conception du projet ART SANS RDV avec une ancienne collègue du Mamco, Cécile Simonet avec qui nous partagions une même vision sur le rapport entre médiateur et public.
Diplômée en histoire de l’art à l’Université de Genève, c’est le Musée Ludwig de Budapest qui m’a donné ma première chance professionnelle dans le monde de l’art contemporain. A l’époque, cette institution était dirigée par Barnabas Bencsik, un homme qui a joué un grand rôle dans l’ouverture de la Hongrie vers la scène internationale de l’art après la chute du régime socialiste. Là-bas, je travaillais dans le département des expositions. Le secteur médiation culturelle s’appelait « pédagogie muséale » d’après le terme allemand Museumspädagogik, il organisait principalement des ateliers pour enfants. Ce département était très à l’écart des autres activités du musée, et considéré quelque peu inférieur aux autres. Vous remarquerez que c’est une conception assez généralisée dans le monde institutionnel de l’art : la médiation culturelle est toujours en bas de la liste de l’organigramme des musées. De retour à Genève, je me suis orientée vers la médiation culturelle, d’abord par le biais du Musée d’art et d’histoire et rapidement après au sein du Mamco grâce à Karine Tissot, à l’époque responsable du Bureau des transmissions. C’est là-bas que j’ai commencé à développer un réel intérêt pour ce métier. Parfois, on dit que la médiation culturelle commence là où le travail d’un commissaire s’arrête, c’est-à-dire à l’ouverture de l’exposition. Paradoxalement, parmi les professionnels du musée, c’est le médiateur qui passe le plus de temps dans les salles d’exposition après le gardien. La connaissance théorique accumulée durant la préparation des visites est mise en situation au moment de la rencontre avec le public. Dans cette optique, la médiation n’est pas simplement la transmission d’un savoir à sens unique, mais un acte du hic et nunc, c’est-à-dire une action qui se déroule ici et maintenant et de laquelle naissent des perspectives et des regards nouveaux pour chacun, y compris pour le médiateur.

Avec ART SANS RDV, nous voulions sortir la médiation culturelle de l’institution pour créer un projet là où celle-ci manquait, à savoir dans l’espace public.
Je poursuis actuellement cette grande aventure avec Maral Farahmand, également historienne de l’art, Benoit Billotte, artiste et médiateur culturel et Séverin Bondi, médiateur culturel et scientifique au BIM-MEG (association de médiateurs au Musée d’ethnographie de Genève). C’est sur cette complémentarité des compétences et des expériences que nous menons ce projet de façon collégiale et dans une ambiance très motivante.

Quel est l’objectif et l’enjeu de votre projet ?
Nous avons choisi de nous concentrer sur un territoire emblématique de la ville de Genève, la plaine de Plainpalais. C’est un lieu très intéressant au niveau historique, urbanistique, sociologique, c’est aussi un lieu où cohabitent un grand nombre d’œuvres d’art issues d’époques et d’initiatives diverses. Si dans un musée, le travail muséographique révèle, dans le meilleur des cas, un dialogue direct entre les objets exposés, dans l’espace public ce travail muséographique est évidemment absent, et le dialogue entre les œuvres est moins évident à saisir, d’autant plus que les œuvres ont tendance à se perde dans les coulisses de la ville. Je dirais que, dans un premier temps, l’objectif est de favoriser l’intérêt, la compréhension et l’interaction des promeneurs avec l’art dans l’espace urbain et dans un deuxième temps de révéler les rapports qui se tissent entre les œuvres et leur contexte. Nous considérons l’espace public comme un lieu où l’art est insécable et où les œuvres sont prises dans une évolution. L’espace public a une dimension spatio-temporelle très différente de celle du musée ou de la galerie où les expositions se succèdent les unes aux autres. Ici, il n’y a pas de table rase. L’espace public est un mille-feuille qui se redéfinit constamment avec chaque nouvelle couche qui vient s’ajouter. C’est l’inscription des œuvres dans ce contexte spécifique que nous cherchons non pas à définir, mais à cerner.

Pourquoi avoir choisi l’outil Memoways pour la médiation culturelle?
Memoways est un logiciel vaste et complexe. Dans un premier temps, c’était simplement le fait de pouvoir géolocaliser et de mettre ainsi à disposition du promeneur une vaste quantité de contenus audiovisuels sans pour autant lui dicter un quelconque chemin à emprunter. On voyait en Memoways la possibilité de créer ainsi un outil de médiation non-autoritaire, non-intrusif puisque invisible, mais malgré tout toujours présent. Une sorte de médiation de l’art qui ne nécessite pas de rendez-vous. Au fur et à mesure que nous avançons dans le projet, nous réalisons la grande qualité de Memoways qui réside dans sa base de données et son potentiel d’archive intelligente et modulable qui permet de mettre en relation de façon innombrables les différents éléments audiovisuels qui la constituent. Tout ça, c’est très technique, mais ce que nous essayons de mettre en place à travers Memoways, c’est un outil qui peut révéler autant de facettes que possible d’une même œuvre. Le but étant de ne pas fermer l’œuvre dans un discours, mais de l’ouvrir, avec les moyens à notre disposition, vers autant de discours que nous pouvons récolter.

A qui avez-vous soumis votre projet ? Comment a-t-il été reçu ? A qui s’adresse t-il ?
Nous avons d’abord adressé notre projet à la Bourse pour médiateurs en art contemporain, un prix alloué par le Fonds municipal d’art contemporain de Genève, dont les projets soumis sont jugés par un jury composés de membres externes. Nous n’avons pas gagné ce concours, mais le fait d’y avoir participé nous a beaucoup aidé pour la suite. Pour résumer une longue histoire, c’est d’abord des instances privées qui se sont engagées en faveur du projet et aujourd’hui nous avons également le soutien de la Ville et du Canton. La difficulté d’un tel projet réside justement dans le fait qu’il ne soit pas rattaché à une œuvre en particulier mais à un ensemble d’œuvres, et qu’il prenne en compte l’ensemble des caractéristiques d’un territoire auquel les œuvres appartiennent. La plaine abrite des œuvres appartenant tantôt à la Ville, tantôt au Canton. Comment demander à l’un de financer la médiation des œuvres de l’autre ?
Et pour répondre à la question de l’adresse, nous espérons réaliser un projet tout public. Mais nous sommes encore en pleine phase de réalisation de l’outil et il ne faut pas penser que le travail s’arrête une fois que le projet est rendu public. Je dirais même que le vrai travail de médiation ne commence réellement qu’après : il faut faire connaître l’outil et aider les utilisateurs à s’approprier ce monde numérique et c’est là où notre travail direct avec le public peut se faire.

D’où proviennent les contenus ?
C’est justement le cœur du projet, celui qui occupe le clair de notre temps, qui préoccupe notre esprit et qui en même temps nous motive et nous stimule quotidiennement. Nos contenus sont le résultat d’entretiens filmés dont la mise en place et l’organisation font partie du travail de l’équipe d’ART SANS RDV. En réalité, tout le projet ART SANS RDV est bâti sur les réflexions et commentaires de ces nombreux et généreux contributeurs qui acceptent de participer au projet. Ces rencontres font de ART SANS RDV une aventure incroyablement belle, riche et humaine.

Quelle stratégie adopterez-vous pour pérenniser votre projet ?
Nous sommes conscients qu’un projet aussi conséquent bien qu’immatériel, et dont la réalisation nécessite un important investissement en terme de temps, d’énergie et de moyens financiers, demande également un suivi après sa sortie. Un projet comme celui-ci a réellement du sens s’il peut être réalimenté avec de nouveaux contenus. Entre le moment où nous avons déposé notre projet initial et aujourd’hui, une nouvelle œuvre a été installée sur la plaine : l’espace public se modifie avec le temps, et logiquement ART SANS RDV doit pouvoir suivre cette évolution. Mais de façon plus pragmatique, si nous voulons garder l’infrastructure de ART SANS RDV mise en place pour la plaine de Plainpalais, nous devons probablement envisager d’étendre le projet sur une autre partie de la Ville ou du Canton. Le projet peut se pérenniser seulement si la structure associative qui s’est créée pour sa réalisation perdure.

De façon non intrusive et impartiale, ART SANS RDV vise à unifier l’ensemble des oeuvres implantées sur le territoire et rendre attentif tout un chacun à l’espace urbain qui l’entoure comme étant un bien commun.
Connaisseur ou simple curieux pourront désormais enrichir leurs connaissances artistiques en confrontant des témoignages différents sur une oeuvre : non seulement le témoignage de l’artiste, d’experts mais également la perception des citadins. Avec le soutien de Memoways, ART SANS RDV promet une expérience interactive unique, personnalisée et inoubliable à travers le territoire et son patrimoine culturelle.

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Participation au TransmediaMIX sur l’éducation

June 3rd, 2014

transmediamix

Nous participons avec Memoways et les concepts de vidéo interactive liés à Walking the Edit (remix your movie) au TransmediaMIX sur le thème de l’éducation.

Quoi ?

L’Institut de Recherche et d’Innovation du Centre Pompidou accueille le TransmediaMIX. Entre les modes BARCAMP et HACKATHON issus de la culture numérique, le double objectif est de réaliser une œuvre collaborative collective et une preuve de concept transmédia. La thématique : “LES ACTEURS DU CHANGEMENT ET L’EDUCATION”. Le CHALLENGE est ouvert à tous et se déroule in situ et en ligne. Il est expérimental, ludique et international. Il vise à co-créer une œuvre avec l’aide de mentors et médiateurs présents sur place et en ligne. Les travaux réalisés sont documentés, restitués, et peuvent être utilisés à des fins de recherche scientifique. L’œuvre qui en résulte peut être reprise par des groupes de travail similaires, existants dans d’autres cultures et pays.

Comment ?

Tout le monde est participant, tout le monde gagne. Chacun adopte un rôle en fonction de ses spécialités et talents. La méthode préconisée est la maïeutique qui, selon Socrate permet de « faire accoucher les esprits ». Les paramètres de co-création peuvent être transformés. Les deux aspects principaux de cette expérience apportent des résultats en deux parties : le changement et l’éducation d’une part, et l’expérience transmédia en tant que telle, d’autre part. Be a #ChangeMaker.

Pour qui ?

Tout public.
Réservez vos places

Où ?

Centre Pompidou, Paris, salle Triangle, Place Georges Pompidou 75004 Paris
Le samedi jusqu’à 19h00 et en continu sur Internet #transmediaMIX

Transmedia Mix Production Framework français from Karine Halpern

TransmediaMIX est un événement organisé par Transmedia Ready en partenariat avec l’IRIOUNTransmedia Resources Kit,Vendredi TreizeTransmedia San Francisco et Transmedia Alliance.

 

 

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Présentation aux Beaux Arts de Paris

May 27th, 2014

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Le Pôle Numérique des Beaux-Arts de Paris accueille Ulrich Fischer qui viendra présenter et proposer une discussion autour de son projet “walking the edit”.

Rendez-vous mercredi 4 juin à 18h00 au plateau vidéo du Pôle Numérique.

Dans les années 1920, l’effet Koulechov [http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Koulechov] a contribué à définir une écriture cinématographique moderne, en la libérant des réflexes hérités des formes d’art pré-existantes (théâtre, peinture).

Presque 100 ans plus tard,  la même question revient à l’ordre du jour, mais cette fois ci concernant le cinéma lui-même: comment est-ce que l’on peut réaliser et produire un projet qui utilise les nouveaux outils et possibilités de manière “native” ?

Le projet Walking the edit propose d’explorer la narration combinatoire sur le principe d’une interaction “organique” (la marche à pied) avec une base de données géolocalisée (la mémoire audiovisuelle d’un territoire).

Cette présentation propose de poser les enjeux de la narration combinatoire (les liens entre les images – le montage – n’est pas décidé de manière unique et figée en amont de l’expérience), de la co–création (le spectateur a une place active et créative dans le processus de réception) ainsi que de la valorisation des contenus créés dans le cadre d’un projet (proposer un accès original aux contenus qui ne sont pas visibles dans un film “classique” ).

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Vidéo interactive pour Memowalk

April 10th, 2014

En parallèle à la version linéaire de la vidéo de présentation Memowalk, nous proposons une version interactive. On ne peut pas marcher cette vidéo, mais du moins on peut aller cliquer sur les chapitres qui nous intéressent pour en savoir plus.

Merci à Sveva Wickel qui a réalisé cette version non linéaire dans le cadre d’un stage.

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