Archive for the ‘Adaptation’ Category

Workshop Walking the Edit à Marseille

Monday, December 15th, 2014

HotelDuNord

J’aurais le plaisir de repartir à Marseille (qui est une des destinations françaises du projet, après Paris et Bagnols-Sur-Cèze) en janvier 2015, pour un workshop de 5 jours organisé par l’école d’art d’Aix en Provence.

Ce workshop est organisé en partenariat avec la coopérative de l’Hotel du Nord qui a l’habitude d’organiser des ballades dans Marseille et la région. Il s’agit donc de partir à l’exploration créative, muni de caméras et d’enregistreurs audio.

Les objectifs sont les suivants:

  • Parcourir et appréhender un territoire
  • Produire et organiser des médias géolocalisés
  • Inventer un dispositif de restitution
  • Interroger la pérénité de ce dispositif pour le territoire

Plus d’informations ICI.

Share

Colloque à Paris

Thursday, December 4th, 2014

colloque_interfaces-numriques

Dans le cadre du colloque “INTERFACES NUMÉRIQUES EN SITUATION DE MOBILITÉ et DISPOSITIFS COGNITIFS ARTISTIQUES ET LUDIQUES” qui se tient à la Sorbonne les 19 et 20 décembre, je vais intervenir en présentant le projet “Walking the Edit”.

Le titre de mon exposé: Marcher son film: le territoire comme scène et le parcours comme scénario.

Les détails sur ces deux journées bien denses sont ICI.

Le texte d’introduction sur mon intervention.
Le projet Walking the edit propose d’explorer la narration combinatoire sur le principe d’une interaction « organique » (la marche à pied) avec une base de données géo-localisée (la mémoire audiovisuelle d’un territoire). 
Cette présentation propose de poser les enjeux de la narration combinatoire (les liens entre les images – le montage – n’est pas décidé de manière unique et figée en amont de l’expérience), de la co–création (le spectateur a une place active et créative dans le processus de réception) ainsi que de la valorisation des contenus créés dans le cadre d’un projet (proposer un accès original aux contenus qui ne sont pas visibles dans un film « classique »).

Share

Brib, un projet de cinéma participatif à Montréal

Friday, July 18th, 2014

brib-crew-web
L’équipe de Brib

Le concept de Walking the Edit – marcher un film avec une application mobile – continue de faire des émules à travers le monde, comme avec le projet Brib à Montréal. Cette adaptation est possible en adaptant Memoways aux besoins spécifiques du projet, qui ajoute la partie création de contenus en mobilité. Ecrire des histoires de manière collaborative sur le territoire, sur base d’histoires pré-existantes.

Une interview conduite par Nora Lune en juin 2014.

Construit autour du partage interactif et collaboratif de données numériques et de la valorisation de l’espace, le projet canadien BRIB s’est vu tout récemment attribuer un investissement par le Fond des Médias du Canada, séduit par son concept novateur et participatif. Patricia Bergeron, l’une des initiatrices du projet, nous en parle…

Comment ce projet a t-il vu le jour ? A quels besoins de société répond-t-il ?
Brib, dans sa philosophie et mission est un projet initié par les Glaneuses il y a quelques années.
Le projet prend sa base dans la volonté de redécouvrir sa ville, mettre en relation les gens, valoriser le patrimoine immatériel et déconstruire le cinéma à travers l’expérience mobile.
La récente mouture de BRIB est née d’une collaboration de ma compagnie, Leitmotiv avec Karine van Amerigen et Iphigénie Marcoux-Fortier, des Glaneuses.

Comment le projet BRIB implique t-il les gens en tant que partie prenante et de manière participative en utilisant le numérique ?
Le projet implique les utilisateurs d’abord d’une manière passive dans la phase de visualisation et la suggestion de contenus, dans la démarche de suivre un parcours et marcher son film à partir de contenus déjà disponibles et dans le partage sur la plate-forme. Puis, il les sollicite également de manière active en leur permettant de filmer et d’ajouter leurs fichiers parmi les databribs préexistantes pour alimenter le contenu et contribuer à l’écriture collective de films.

Pourquoi avoir choisi Memoways comme partenaire ?
L’idée de la collaboration avec Memoways est venu de ma rencontre avec Ulrich Fischer à Montréal au festival du nouveau cinéma en octobre 2012. J’ai tout de suite trouvé son projet intéressant. Ce qui m’a séduit, c’était l’idée de faire un film spatial, monter un film avec l’espace.
Nous avons pensé que c’était l’outil idéal pour nous, aussi bien pour la façon de travailler, le regard que porte Ulrich sur le cinéma et l’adéquation des valeurs de Memoways qui sont au diapason avec les nôtres. Nous avons travaillé de manière collaborative avec Ulrich qui a aidé à monter le dossier. Ensemble, nous avons réussi à mettre en lumière l’aspect artistique et expérientiel du projet.

A quelle institution avez-vous soumis le projet ? Quels sont leurs intérêts ?
Nous avons d’abord soumis le projet au FMC pour l’obtention d’un financement pour la phase de développement lors de laquelle nous travaillerons sur la signature visuelle, le développement d’affaires, la mise en marché et la recherche de partenaires. Nous projetons par la suite de démarcher les collectivités publiques et la ville.

Comment le projet a t-il été reçu par les institutions?
Nous avons eu un très bon retour de la commission, la preuve est dans l’obtention d’un important investissement en développement. Le projet a bien été compris.

Quels sont les moyens financiers et techniques à disposition ? Qui sont vos partenaires et quels sont les livrables ?
La FMC nous verse une contribution à hauteur de 75% du devis initial à savoir 350 000 dollars canadiens pour le développement du projet. Les 25% restants proviennent des investissements personnels.
En termes de livrables, nous proposons la mise au point d’un prototype de l’application mobile, le développement de la signature visuelle et production de maquettes, la veille concurrentielle et des études de cas sur des projets similaires, la recherche de partenaires et de producteurs de contenus et l’alimentation de databribs sur le cloud.

Comment Memoways peut-il renforcer le lien social ?
Memoways s’inscrit dans un univers technologique et durable puisque l’expérience de l’utilisateur peut se répéter mais différemment pour un même parcours. Le fait d’attribuer l’intelligence aux contenus apporte de la diversité et une qualité supplémentaire aux contenus. La valorisation s’opère dans le résultat et l’expérience.
Nous voulons utiliser la plate-forme pour créer des rencontres, développer et renforcer la communauté des utilisateurs. Par exemple, les utilisateurs pourront recevoir des notifications dès leurs contenus figureront dans le film de quelqu’un d’autre, il y aura la possibilité de suivre des utilisateurs et les gens pourront rentrer en contact les uns avec les autres lorsqu’ils se trouveront des intérêts communs. Nous pensons aussi organiser des concours de films pour stimuler la participation des acteurs d’un quartier par exemple. Tout ceci nécessite une gestion de la communauté pour intégrer BRIB dans le quotidien des gens.

Quelle sera votre stratégie pour entretenir l’engouement et la pérennité du projet ?
C’est une bonne question pour laquelle nous n’avons pas encore de réponse. Ce qu’on sait, c’est que sur le web, rien ne dure à moins de moyens énormes.
Il faut pour sûr prévoir un animateur de communauté pour gérer et stimuler l’activité. On peut également encourager à la création de databribs pour sans cesse nourrir le contenu et l’expérience.
Dans un premier temps, nous seront les créatrices de contenus mais à terme ce pouvoir reviendra à tout à chacun moyennant le respect de la ligne éditoriale et des conditions d’utilisation et de confidentialité visant à protéger les utilisateurs. Le but n’est pas la censure mais de pouvoir ouvrir le projet, responsabiliser les personnes et garantir au mieux le partage collaboratif.

Quand le lancement aura t-il lieu ?
Notre phase de développement est estimé à 10 mois. Nous espérons pouvoir faire le dépôt en production en septembre 2015. En 2017 aura lieu le 375ème anniversaire de la fondation de Montréal, occasion lors de laquelle, la ville accueille de nombreux évènements. Nous aimerions que BRIB soit alors bien implanté et puisse être alors utilisé comme outil.

Synthèse: Quel est l’intérêt pour Memoways de soutenir le projet BRIB ?

Le projet BRIB illustre bien le champs de possibles qu’offre Memoways en matière d’appropriation de l’espace et du territoire. Utilisable en tant qu’outil d’urbain marketing, il contribue à la promotion d’une ville et renforce l’identité communautaire au sein du territoire partagé.

Share

ART SANS RDV, un outil de médiation multimédia de l’art dans l’espace public

Monday, July 14th, 2014

A travers la plateforme Memoways, des variantes et développements spécifiques du projet Walking the Edit sont en train de se monter dans plusieurs villes dans le monde – dont un projet qui va voir le jour en octobre à Genève.
Voici une interview réalisée par Nora Lune en juin 2014 sur ce projet.

ARS-tournage-web2Entretien avec les étudiants du collège Claparède dans le cadre du projet ART SANS RDV, mai 2013
@Nicolas Aubry

La plaine de Plainpalais, lieu collectif emblématique de Genève, fort de sa diversité culturelle et artistique, a inspiré le projet Art SANS RDV en raison de sa récente réhabilitation urbanistique et du projet Neon Parallax. L’équipe a choisi comme partenaire technologique Memoways pour développer un outil de médiation culturelle dont l’objectif est de stimuler l’intérêt, la compréhension et l’interaction entre les passants et l’art contemporain situé dans l’espace public et de mettre en exergue sur les propositions artistiques inscrites sur le territoire. Zsuzsanna Szabo, responsable du projet, nous en parle…

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Parler de parcours serait peut-être prétentieux de ma part, je me sens encore tout à fait au début ma « carrière », si je puis dire. Mais, je peux vous expliquer les grandes étapes qui m’ont guidées vers la conception du projet ART SANS RDV avec une ancienne collègue du Mamco, Cécile Simonet avec qui nous partagions une même vision sur le rapport entre médiateur et public.
Diplômée en histoire de l’art à l’Université de Genève, c’est le Musée Ludwig de Budapest qui m’a donné ma première chance professionnelle dans le monde de l’art contemporain. A l’époque, cette institution était dirigée par Barnabas Bencsik, un homme qui a joué un grand rôle dans l’ouverture de la Hongrie vers la scène internationale de l’art après la chute du régime socialiste. Là-bas, je travaillais dans le département des expositions. Le secteur médiation culturelle s’appelait « pédagogie muséale » d’après le terme allemand Museumspädagogik, il organisait principalement des ateliers pour enfants. Ce département était très à l’écart des autres activités du musée, et considéré quelque peu inférieur aux autres. Vous remarquerez que c’est une conception assez généralisée dans le monde institutionnel de l’art : la médiation culturelle est toujours en bas de la liste de l’organigramme des musées. De retour à Genève, je me suis orientée vers la médiation culturelle, d’abord par le biais du Musée d’art et d’histoire et rapidement après au sein du Mamco grâce à Karine Tissot, à l’époque responsable du Bureau des transmissions. C’est là-bas que j’ai commencé à développer un réel intérêt pour ce métier. Parfois, on dit que la médiation culturelle commence là où le travail d’un commissaire s’arrête, c’est-à-dire à l’ouverture de l’exposition. Paradoxalement, parmi les professionnels du musée, c’est le médiateur qui passe le plus de temps dans les salles d’exposition après le gardien. La connaissance théorique accumulée durant la préparation des visites est mise en situation au moment de la rencontre avec le public. Dans cette optique, la médiation n’est pas simplement la transmission d’un savoir à sens unique, mais un acte du hic et nunc, c’est-à-dire une action qui se déroule ici et maintenant et de laquelle naissent des perspectives et des regards nouveaux pour chacun, y compris pour le médiateur.

Avec ART SANS RDV, nous voulions sortir la médiation culturelle de l’institution pour créer un projet là où celle-ci manquait, à savoir dans l’espace public.
Je poursuis actuellement cette grande aventure avec Maral Farahmand, également historienne de l’art, Benoit Billotte, artiste et médiateur culturel et Séverin Bondi, médiateur culturel et scientifique au BIM-MEG (association de médiateurs au Musée d’ethnographie de Genève). C’est sur cette complémentarité des compétences et des expériences que nous menons ce projet de façon collégiale et dans une ambiance très motivante.

Quel est l’objectif et l’enjeu de votre projet ?
Nous avons choisi de nous concentrer sur un territoire emblématique de la ville de Genève, la plaine de Plainpalais. C’est un lieu très intéressant au niveau historique, urbanistique, sociologique, c’est aussi un lieu où cohabitent un grand nombre d’œuvres d’art issues d’époques et d’initiatives diverses. Si dans un musée, le travail muséographique révèle, dans le meilleur des cas, un dialogue direct entre les objets exposés, dans l’espace public ce travail muséographique est évidemment absent, et le dialogue entre les œuvres est moins évident à saisir, d’autant plus que les œuvres ont tendance à se perde dans les coulisses de la ville. Je dirais que, dans un premier temps, l’objectif est de favoriser l’intérêt, la compréhension et l’interaction des promeneurs avec l’art dans l’espace urbain et dans un deuxième temps de révéler les rapports qui se tissent entre les œuvres et leur contexte. Nous considérons l’espace public comme un lieu où l’art est insécable et où les œuvres sont prises dans une évolution. L’espace public a une dimension spatio-temporelle très différente de celle du musée ou de la galerie où les expositions se succèdent les unes aux autres. Ici, il n’y a pas de table rase. L’espace public est un mille-feuille qui se redéfinit constamment avec chaque nouvelle couche qui vient s’ajouter. C’est l’inscription des œuvres dans ce contexte spécifique que nous cherchons non pas à définir, mais à cerner.

Pourquoi avoir choisi l’outil Memoways pour la médiation culturelle?
Memoways est un logiciel vaste et complexe. Dans un premier temps, c’était simplement le fait de pouvoir géolocaliser et de mettre ainsi à disposition du promeneur une vaste quantité de contenus audiovisuels sans pour autant lui dicter un quelconque chemin à emprunter. On voyait en Memoways la possibilité de créer ainsi un outil de médiation non-autoritaire, non-intrusif puisque invisible, mais malgré tout toujours présent. Une sorte de médiation de l’art qui ne nécessite pas de rendez-vous. Au fur et à mesure que nous avançons dans le projet, nous réalisons la grande qualité de Memoways qui réside dans sa base de données et son potentiel d’archive intelligente et modulable qui permet de mettre en relation de façon innombrables les différents éléments audiovisuels qui la constituent. Tout ça, c’est très technique, mais ce que nous essayons de mettre en place à travers Memoways, c’est un outil qui peut révéler autant de facettes que possible d’une même œuvre. Le but étant de ne pas fermer l’œuvre dans un discours, mais de l’ouvrir, avec les moyens à notre disposition, vers autant de discours que nous pouvons récolter.

A qui avez-vous soumis votre projet ? Comment a-t-il été reçu ? A qui s’adresse t-il ?
Nous avons d’abord adressé notre projet à la Bourse pour médiateurs en art contemporain, un prix alloué par le Fonds municipal d’art contemporain de Genève, dont les projets soumis sont jugés par un jury composés de membres externes. Nous n’avons pas gagné ce concours, mais le fait d’y avoir participé nous a beaucoup aidé pour la suite. Pour résumer une longue histoire, c’est d’abord des instances privées qui se sont engagées en faveur du projet et aujourd’hui nous avons également le soutien de la Ville et du Canton. La difficulté d’un tel projet réside justement dans le fait qu’il ne soit pas rattaché à une œuvre en particulier mais à un ensemble d’œuvres, et qu’il prenne en compte l’ensemble des caractéristiques d’un territoire auquel les œuvres appartiennent. La plaine abrite des œuvres appartenant tantôt à la Ville, tantôt au Canton. Comment demander à l’un de financer la médiation des œuvres de l’autre ?
Et pour répondre à la question de l’adresse, nous espérons réaliser un projet tout public. Mais nous sommes encore en pleine phase de réalisation de l’outil et il ne faut pas penser que le travail s’arrête une fois que le projet est rendu public. Je dirais même que le vrai travail de médiation ne commence réellement qu’après : il faut faire connaître l’outil et aider les utilisateurs à s’approprier ce monde numérique et c’est là où notre travail direct avec le public peut se faire.

D’où proviennent les contenus ?
C’est justement le cœur du projet, celui qui occupe le clair de notre temps, qui préoccupe notre esprit et qui en même temps nous motive et nous stimule quotidiennement. Nos contenus sont le résultat d’entretiens filmés dont la mise en place et l’organisation font partie du travail de l’équipe d’ART SANS RDV. En réalité, tout le projet ART SANS RDV est bâti sur les réflexions et commentaires de ces nombreux et généreux contributeurs qui acceptent de participer au projet. Ces rencontres font de ART SANS RDV une aventure incroyablement belle, riche et humaine.

Quelle stratégie adopterez-vous pour pérenniser votre projet ?
Nous sommes conscients qu’un projet aussi conséquent bien qu’immatériel, et dont la réalisation nécessite un important investissement en terme de temps, d’énergie et de moyens financiers, demande également un suivi après sa sortie. Un projet comme celui-ci a réellement du sens s’il peut être réalimenté avec de nouveaux contenus. Entre le moment où nous avons déposé notre projet initial et aujourd’hui, une nouvelle œuvre a été installée sur la plaine : l’espace public se modifie avec le temps, et logiquement ART SANS RDV doit pouvoir suivre cette évolution. Mais de façon plus pragmatique, si nous voulons garder l’infrastructure de ART SANS RDV mise en place pour la plaine de Plainpalais, nous devons probablement envisager d’étendre le projet sur une autre partie de la Ville ou du Canton. Le projet peut se pérenniser seulement si la structure associative qui s’est créée pour sa réalisation perdure.

De façon non intrusive et impartiale, ART SANS RDV vise à unifier l’ensemble des oeuvres implantées sur le territoire et rendre attentif tout un chacun à l’espace urbain qui l’entoure comme étant un bien commun.
Connaisseur ou simple curieux pourront désormais enrichir leurs connaissances artistiques en confrontant des témoignages différents sur une oeuvre : non seulement le témoignage de l’artiste, d’experts mais également la perception des citadins. Avec le soutien de Memoways, ART SANS RDV promet une expérience interactive unique, personnalisée et inoubliable à travers le territoire et son patrimoine culturelle.

Share

Présentation aux Beaux Arts de Paris

Tuesday, May 27th, 2014

logopn

 

Le Pôle Numérique des Beaux-Arts de Paris accueille Ulrich Fischer qui viendra présenter et proposer une discussion autour de son projet “walking the edit”.

Rendez-vous mercredi 4 juin à 18h00 au plateau vidéo du Pôle Numérique.

Dans les années 1920, l’effet Koulechov [http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Koulechov] a contribué à définir une écriture cinématographique moderne, en la libérant des réflexes hérités des formes d’art pré-existantes (théâtre, peinture).

Presque 100 ans plus tard,  la même question revient à l’ordre du jour, mais cette fois ci concernant le cinéma lui-même: comment est-ce que l’on peut réaliser et produire un projet qui utilise les nouveaux outils et possibilités de manière “native” ?

Le projet Walking the edit propose d’explorer la narration combinatoire sur le principe d’une interaction “organique” (la marche à pied) avec une base de données géolocalisée (la mémoire audiovisuelle d’un territoire).

Cette présentation propose de poser les enjeux de la narration combinatoire (les liens entre les images – le montage – n’est pas décidé de manière unique et figée en amont de l’expérience), de la co–création (le spectateur a une place active et créative dans le processus de réception) ainsi que de la valorisation des contenus créés dans le cadre d’un projet (proposer un accès original aux contenus qui ne sont pas visibles dans un film “classique” ).

Share

Une mention pour le projet “Roule ton film”

Monday, December 9th, 2013

RouleTonFilm-web

En collaboration avec le laboratoire TaM de l’Université de Genève, Memoways a soumis au concours Open Data des TPG’s le projet “Roule ton film”.

Il s’agissait de proposer aux Transports Publics Genevois, via un concours d’appel à projets lancé cet automne, une application mobile innovante qui utilise leurs données d’une manière ou d’une autre.
Nous avons mis sur rails le concept de Walking the Edit, traduit le mode interactif et non linéaire de “Marche ton film” vers les possibilités d’un mode personnalisé et linéaire de “Roule ton film”.

Résultats du concours: nous avons reçu une mention pour notre projet.
Une mention pour une application “inutile”, alors que les deux premiers prix vont à des applications “utiles” (ou utilitaristes): c’est une bonne chose que les adeptes de l’open data s’ouvrent à des projets qui n’ont pas de vocation objective ni utilitariste. Le jour où il y aura réellement des ponts plus fréquentés entre le rivage des ingénieurs et la plage des artistes, les applications créées (avec de l’open data ou pas) pourraient ouvrir un peu plus nos horizons de pensées et de perception du réel…

Voici en quelques lignes des détails concernant ce projet.

Concept

L’application mobile “roule ton film” permet à un utilisateur des TPG de recevoir un film connecté à la ligne utilisée.
Le réseau des TPG devient ainsi une plateforme interactive et personnelle de VOD (video on demand)…

En montant dans le tram 12, le voyageur peut entendre une histoire sur le passé de Genève, de manière automatique et personnalisée. Prenant en considération la localisation de l’utilisateur, son comportement ainsi que les données open data en provenance des TPG, l’application peut lui générer un film adapté à son contexte et à son usage de la mobilité.

Mais l’application ne s’arrête pas en si bon chemin: lors de son parcours, elle propose de changer de véhicule si l’on veut “étendre” son histoire via un récit parallèle en empruntant une autre ligne…
Les transports publics passent donc d’un statut de facilitateurs de mobilité au rôle de chef d’orchestre qui fait résonner les histoires hébergées sur le territoire genevois.

Il est ainsi possible d’écouter une histoire simplement en rentrant à la maison, ou en se laisser détourner de son chemin pour dériver dans un monde d’histoires – pour se (re)connecter avec le territoire traversé via une adhésion émotionnelle à une histoire particulière.

Le film est visible en temps réel dans l’interface de l’application tant que l’utilisateur se trouve dans un véhicule des TPG; dès la sortie du véhicule, l’application passe en mode audio-guide (pour éviter les accidents ainsi que pour basculer dans un mode immersif, voir ci après).

Cerise sur le gâteau: à la sortie du véhicule, cette histoire linéaire et “protégée” bifurque dans un mode non linéaire sous forme d’un audio-guide personnalisé: prenant en considération le contexte narratif en cours, notre algorithme (un “moteur de montage” embarqué) va embrayer sur une suite cohérente, tout en “épousant” le comportement particulier de l’utilisateur.

A la fin de l’expérience, l’utilisateur pourra regarder son film (unique et personnalisé) et s’il le souhaite, de le publier sur le site des TPG. A partir de là, les films résultants pourront être agrégés, intégrés dans un blog, sur Facebook etc.

Vision

Dans le cadre de ce concours, nous proposons d’étendre la portée de notre application de la marche à pied au transport motorisé.

A la grande différence de la marche à pied qui n’est tributaire que des contraintes de l’urbanisme piétonnier (donc avec une grande marge de liberté), le transport collectif motorisé est comme on pourrait le dire “sur des rails”.
Le mode d’interaction avec le monde s’en trouve donc bien altéré et cadré.

Avec notre projet “roule ton film”, nous proposons à l’utilisateur de bénéficier d’une nouvelle liberté, possible avec le monde numérique (qui n’obéit pas du tout aux mêmes contraintes que le monde réel).

Pour commencer, nous allons utiliser le cadre et les contraintes de la mobilité collective pour proposer des récits linéaires et fermés (mode “protégé”).

Au fur et à mesure des développements (voir ci dessous) et de l’ajout de données sur le territoire, nous allons “débrider” les contraintes physiques et proposer des histoires qui se développent de manière dynamique et fortement contextuelles, en fonction du chemin, des envies, du comportement et choix de l’utilisateur.

Celui ci n’est donc plus seulement en train de “lire” le territoire (tel qu’il est écrit) mais peut lui même influencer la manière dont les données préexistantes vont venir dans son histoire.
Et à terme, de pouvoir ajouter ses propres données (images, vidéos, sons, textes) et ainsi participer à une écriture collective – simplement en se déplaçant !

Constat

Le territoire tangible, dans lequel nous prenons pied et cheminons quotidiennement et leterritoire numérique, avec lequel nous interagissons de plus en plus intensément du bout de nos doigts se connectent massivement.
A pied, en bus, nous nous connectons à un espace virtuel (notre “nuage” de données) par le biais duquel nous accédons à des parties et à des moments de notre vie.

Dans les transports en commun, la grande majorité de personnes sont connectées via leur smartphone à ce nuage. Ces voyageurs sont là (physiquement), sans être là (les yeux rivés sur leur smartphone). Le moment de mobilité (choisie, subie) comme moment d’échapper au monde et de se replier sur son propre univers (les amis, les réseaux sociaux, les nouvelles etc).

Au fur et à mesure que l’on utilise le même tram, le même bus tous les jours, on ne voit plus les autres, on ne voit plus notre ville, on ne voit plus notre vie du “ici et maintenant”.

Questions

  • Comment détourner / retourner les outils numériques (smartphone, tablet, applications mobiles) pour reconnecter le voyageur avec son environnement direct ?
  • Que se passerait-il si lors de notre voyage quotidien dans un moyen de transport public une histoire se développe de manière synchrone et connectée à notre voyage à travers la ville ?
  • Qu’en serait-il si au coin de la rue que l’on traverse tous les jours en allant au travail, des histoires liées à cet endroit devenaient accessibles ?
  • Que la mémoire liée aux lieux traversés devienne accessible et remonte jusqu’à nous de manière structurée, en nous proposant un récit personnalisé ?
  • Que de passants, de passagers passifs et solitaires nous puissions devenir le temps d’un parcours les “guides” interactifs d’une histoire ?
  • Pourquoi ne pas prendre les outils numériques non seulement comme des prothèses de productivité ou des amplificateurs d’efficacité, mais également de manière complémentaire et transversale comme des connecteurs à des récits, du contemplatif, des émotions, du vécu?

Les promesses de l’open data et l’accès décentralisé aux informations, au savoir et par ricochet au pouvoir ne doit pas nous faire oublier en chemin le besoin fondamental de l’homme d’être touché, d’être ému, de se “connecter” émotionnellement à ces informations existantes.

Une des manières de créer cette connexion sensible passe par des histoires.

Hypothèse

Préambule.

Il y a deux manières de parcourir un territoire:

  • Individuelle et “ouverte”. Via un chemin, une route, à pied, à vélo ou en voiture, avec une liberté de mouvement cadrée par les règles de l’urbanisme existant;
  • Collective et cadrée. Sur des rails, via un tram, un bus ou un train, avec une efficacité de transport permise par les mêmes règles de l’urbanisme.

Il y a deux manières de naviguer à travers une base de données:

  • Personnalisée et “combinatoire”. Grâce à une question, une requête qui renvoie une ou des réponses structurées (le web 2.0);
  • Généralisée et linéaire. Grâce à une structuration préalable (éditorialisation des contenus par des auteurs: un film, un morceau de musique etc)

Le parcours individuel à pied (non linéaire) est très proche d’une navigation combinatoire (générative) à travers une base de données.
Le voyage dans un moyen de transport collectif (linéaire) ressemble fortement à la lecture d’un film, à l’écoute d’un morceau de musique.

En présupposant que cette hypothèse peut s’appliquer à notre réalité, nous pouvons définir une logique algorithmique spécifique à chacune de ces deux situations de déplacement.

Proposition

Avec le projet “roule ton film”, nous proposons de connecter le parcours individuel (à pied principalement) en lien avec la navigation personnalisée d’une part, et les parcours collectifs avec la navigation linéaire d’autre part.

En résumé, il y a donc deux usages complémentaires qui sont possibles au sein d’une seule application mobile: l’expérience de générer son propre récit unique en “marchant son film” et la fonction de recevoir un film spécifique en “roulant son film” sur une ligne des transports en commun.

Le démonstrateur développé permet de tester une première version “mécanique” de ce concept.

Voici ce qui est possible d’expérimenter:

5 lignes de bus / tram sont choisies pour “véhiculer” une histoire particulière.

L’histoire est linéaire (sur des rails): le bus 42 par exemple transporte des vidéos d’archives de la Genève des années 30 alors que le bus 5, lui, raconte une histoire d’un adolescent qui se cherche (« Du bruit dans la tête » de Vincent Pluss); le bus 19 lui diffuse le développement de la RTS dans les années 50/60 (ex TSR).

Tant que le voyageur reste dans le véhicule, l’histoire continue; s’il sort, et revient un jour après sur la même ligne, l’histoire reprend là où elle s’est arrêtée. Ce démonstrateur n’a pas encore la connexion entre la fonction “marche ton film” et “roule ton film”; à la sortie d’un véhicule, le film s’arrête donc, et un film différent commence en entrant dans un autre véhicule.

Il s’agit ici d’exemples arbitraires, à substituer avec d’autres contenus: il est envisageable d’utiliser des séquences de films de fiction et ainsi aller à la rencontre de la Genève racontée par les réalisateurs locaux, ou de raconter l’histoire des quartiers de manière plus connectée aux lieux traversés.

Equipe

Ulrich Fischer – Memoways (chef de projet et concepts)
Michel Deriaz – TAM (chef de projet)
Kevin Salvi – TAM (développeur)
Jody Hausmann – TAM (développeur)
Nicolas Goy – Memoways (associé Memoways)
Paula González-Rubio – C-Side Productions (collaboration projet)

 

Une présentation online du projet “Roule ton film” via Prezi:

A suivre (via des rebonds presse, à Lift 2014 – et espérons le: avec une application “roulable” en 2014 !).

 

Share

Mise en route de projets

Friday, November 15th, 2013

incomplete26_06

De nouveaux projets basés sur “Walking the Edit” et Memoways sont en train de se mettre en route: il s’agit de projets développés avec des partenaires variés, où les concepts ont été élaborés de manière conjointe.
Les dossiers sont déposés (ou en voie de l’être) pour aller chercher des financements. En attendant les réponses (qui ne vont pas tarder), voici ce que l’on peut déjà en dire.

– “Roule ton film. Dans le cadre d’un appel à projet de la part des TPG (Transports Publics Genevois), nous avons élaboré une variante sur rails du dispositif Walking the Edit. Une fois dans un moyen de transport en commun, l’utilisateur “reçoit” un film de fiction (linéaire donc) en lien avec son contexte (narratif, s’il utilise l’application avant d’entrer dans un tram; de transport, lié aux données Open Data fournies par les TPG). Il s’agit donc de combiner une narration linéaire (protégée, avec visionnement d’un film correspondant à la ligne empruntée) et la narration non linéaire (sur le mode combinatoire et algorithmique). Le meilleur des deux mondes en un seul usage, en somme… Un démonstrateur sur Android est en train d’être développé par l’équipe  TAM de l’université de Genève, nos partenaires sur le projet de recherche “Move Your Story“.
– “Visions dans le réel”. Encore un projet qui reste mystérieux pour le moment (surprise, surprise).
– “Verschwundene Täler und Dörfer”. Un projet de recherche avec des partenaires universitaires, sur la mémoire enfouie sous les lacs artificiels en Suisse. En se baladant autour des lacs, cette mémoire refait surface…
– “Projets mystère”. Il est encore trop tôt pour en parler (secrets, secrets).

Et d’autres projets, qui sont des adaptations libres et avec des extensions spécifiques:
– “Brib”, un projet de cinéma participatif développé à Montréal par Patricia Bergeron, les glaneuses et leitmotiv.
– “Zeru, une bande dessinée interactive couplée à une plateforme documentaire, produite par Bord Cadre films à Genève.
– “Partenariats divers”: sur des projets à plus grand envergure (muséographie, tourisme). Memoways fait partie de consortiums qui développent des concepts innovants – plus d’informations prochainement sur le blog.

Concernant les projets en route, voici les perspectives:
Paris. La cité universitaire qui héberge depuis 2010 le projet “Heritage Experience” va valoriser ce projet et le développer avec de nouveaux contenus.
Genève. Le projet genevois en route depuis 2010 pourra être présenté via notre nouvelle application mobile au début 2014.
Bagnols Sur Cèze. En attendant la nouvelle saison touristique, le projet “Mémoire Vive” initié en avril 2013 va se développer avec de nouveaux projets complémentaires en 2014.

 

Share

Transmedia XML Switzerland à Renens

Sunday, September 8th, 2013

xmedialab

La prochaine présentation publique du projet Walking the Edit va se faire via une participation de Memoways dans le labo de l’évènement “X Media Lab Switzerland” à l’ECAL / Renens.
Entre les 27 et 29 septembre, une belle “brochette” de créateurs, activistes, producteurs et entrepreneurs vont sensibiliser un public helvète sur les questions liés au “transmedia”.

Pour la petite histoire: Walking the Edit est né à l’ECAL en 2007 via un projet de recherche, il s’agit donc comme d’un retour aux sources, 6 ans après… Durant un an et demi (entre 2008 et 2009), nous avons produit presque 2000 clips vidéo (quelque 17 heures de vidéo) que nous avons “planté” sur le territoire de Renens, avec une première présentation public du dispositif en juin 2009.
Voici un exemple d’un film “marché”, entre la gare et l’ECAL (cliquer sur l’image pour voir le film).

we_renens

Nous allons travailler sur une version spécifique pour cet évènement et générer une version iOS qui sera sur l’app store d’ici fin septembre. Il sera donc possible pour les participants et spectateurs de tester un dispositif transmedia grandeur nature, directement sur le chemin de l’évènement !

Voici un exemple de parcours, enregistré conjointement via l’application Kinomap et notre application WE.

Et le parcours film correspondant, généré en même temps (cliquez sur l’image)

Renens-walk

Share

Bagnols, c’est parti ! (à pied)

Wednesday, May 15th, 2013

bg-header

Après plus d’une année de préparation et mise en place, y compris de la production de contenus spécifiques, voilà que le projet Mémoire Vive a été rendu public aujourd’hui.

Les thèmes abordés lors de parcours sont variés : le patrimoine, l’histoire, les récits de vie, les savoir-faire et talents locaux, les manifestations locales… Il s’agit de privilégier la diversité des approches et des points de vues.

Pour télécharger l’application Mémoire Vive

              AppStore.jpg                              AndroidMarket.jpg

 

Le dispositif Mémoire Vive prend appui sur une importante base de données vidéo, réalisée grâce à la plateforme logicielle de Memoways. Le cadrage conceptuel et artistique se fait sur base des expériences et projets menés dans le cadre du projet “Walking the Edit”.
De nombreuses contributions ont permis d’atteindre plus de 1000 séquences vidéos :

– Des vidéos d’archives récupérées auprès de l’INA ou déposées par les bagnolais;
– Une résidence artistique de 10 jours au mois d’août 2012, avec Francois Lejault, Naïs Van Laer et Claire Ananos. Ulrich Fischer a également pris part à la réalisation des contenus audio-visuels;
– Une participation des usagers des services municipaux (Espace Seniors, SMJ…)

 

Nais_residenceUlrich_residence

 

Soucieuse de valoriser son territoire et ses habitants, la ville de Bagnols-sur-Cèze a initié ce projet dans le cadre d’un partenariat étroit avec les partenaires locaux et institutonnels.

Mémoire Vive est lauréaut de l’appel à projet Culture numérique 2012 :
logo_EUROPE.jpg Le programme FEDER (Fond Européen de Développement Régional) a pour objectif de renforcer la cohésion entre les territoires de l’Union européenne tout en y encourageant l’attractivité économique.En 2011, l’Union Européenne, l’Etat et la Région Languedoc-Roussillon, soucieux d’un juste équilibre entre développement économique du numérique et diversité culturelle lancent cet appel à projets pour favoriser l’émergence d’un réseau d’acteurs régionaux autour des TIC et de la culture.
www.languedoc-roussillon.pref.gouv.fr

www.laregion.fr
LogoRegion.jpg
Pour élaborer la base de données vidéos, Mémoire Vive a reçu le soutien des partenaires suivants :
Institut_Jean_Vigo_logo.jpg En tant que cinémathèque euro-régionale, l’Institut Jean Vigo œuvre pour la collecte, la sauvegarde et la conservation du patrimoine cinématographique.www.inst-jeanvigo.eu
logo_ina.png L’Institut national de l’audiovisuel (Ina) collecte, sauvegarde, numérise, restaure et valorise les archives de la radio et de la télévision françaises, soit plus de 70 ans de programmes radio et 60 ans de télévision.www.ina.fr

Une vidéo de présentation du projet, réalisée par le Midi Libre:

Share

Heritage Experience est là !

Monday, May 6th, 2013

L’adaptation parisienne de Walking the Edit, intitulée “Heritage Experience” est depuis ce soir sur l’appstore.

iconeHE

Cliquez sur le bouton pour installer…

Quelques détails pour cette version localisée:

Heritage Experience est un service numérique culturel innovant dédié à la valorisation du territoire et du patrimoine. Basé sur une application iPhone novatrice, Heritage Experience permet d’explorer de manière sensible un territoire et d’accéder en mobilité à un ensemble de contenus audiovisuels géolocalisés (images d’archives, interviews d’usagers du territoire, points de vue d’experts, récits d’habitants…).

Heritage Heritage est développé par Dédale dans le cadre du programme européen SmartCity, laboratoire d’innovation urbaine sur la ville créative et durable. Le projet fait l’objet d’une première expérimentation dans le Sud de Paris, en partenariat avec la Cité internationale universitaire de Paris et C-Side Productions.

Le projet Heritage Experience est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication dans le cadre de l’appel à projets « Services numériques culturels innovants 2010 » ainsi que par le DICRéAM. Heritage Experience bénéficie d’un partenariat avec l’INA (Sdec).

Le site web : http://heritage-experience.fr

Le mode d’emploi pour utiliser cette application à Paris:

Comment “marcher son film” ?

Dans l’onglet “Enregistrement” appuyez sur “Démarrer”. Sélectionner le scénario d’usage qui vous intéresse ou sélectionner “surprends-moi” pour un choix aléatoire. Le scénario d’usage est en quelque sorte le genre du film.
A la fin de votre ballade, pressez sur “Stop”. Votre trajet (et donc votre film) va se trouver en dernier dans la liste de l’onglet “parcours”.

Note: Vous n’avez pas besoin d’enregistrer des vidéos par vous mêmes, vous allez “simplement” composer un film à l’aide de vidéos qui ont été préalablement géolocalisés et qui existent déjà autour de vous…

Marchez et écoutez, le film sera visible à la fin de votre ballade.

Comment voir le film résultant ?

Simplement en allant cliquer sur le trajet / film qui vous intéresse et cliquer sur le bouton “voir”. Une connection internet par Wifi est indispensable pour cette opération.

Afin de publier le film sur internet, il faut d’abord créer un utilisateur dans l’onglet “Réglages”. Pour ce faire, il vous faut une connection internet (3G / Wifi). Une fois que vous êtes connectés à votre compte, vous pouvez donner un titre au parcours voulu (“Renommer” le film).

Puis cliquez sur “Publier” pour envoyer le film sur le site web de Heritage Experience. Vous pouvez à ce moment là regarder et partager votre film en allant sur la page suivante: http://heritage-experience.fr/fr/

Où est-ce qu’il est possible de marcher un film ?

Vous êtes en train d’utiliser l’application HE Paris-Sud, il faut donc idéalement se trouver dans cette partie de la ville pour avoir la meilleure expérience (voir la carte ci dessous). Mais il est possible de tester depuis n’importe où dans le monde – simplement le film résultant fera peu sens avec votre contexte immédiat.

 

Share