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ART SANS RDV, un outil de médiation multimédia de l’art dans l’espace public

Monday, July 14th, 2014

A travers la plateforme Memoways, des variantes et développements spécifiques du projet Walking the Edit sont en train de se monter dans plusieurs villes dans le monde – dont un projet qui va voir le jour en octobre à Genève.
Voici une interview réalisée par Nora Lune en juin 2014 sur ce projet.

ARS-tournage-web2Entretien avec les étudiants du collège Claparède dans le cadre du projet ART SANS RDV, mai 2013
@Nicolas Aubry

La plaine de Plainpalais, lieu collectif emblématique de Genève, fort de sa diversité culturelle et artistique, a inspiré le projet Art SANS RDV en raison de sa récente réhabilitation urbanistique et du projet Neon Parallax. L’équipe a choisi comme partenaire technologique Memoways pour développer un outil de médiation culturelle dont l’objectif est de stimuler l’intérêt, la compréhension et l’interaction entre les passants et l’art contemporain situé dans l’espace public et de mettre en exergue sur les propositions artistiques inscrites sur le territoire. Zsuzsanna Szabo, responsable du projet, nous en parle…

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Parler de parcours serait peut-être prétentieux de ma part, je me sens encore tout à fait au début ma « carrière », si je puis dire. Mais, je peux vous expliquer les grandes étapes qui m’ont guidées vers la conception du projet ART SANS RDV avec une ancienne collègue du Mamco, Cécile Simonet avec qui nous partagions une même vision sur le rapport entre médiateur et public.
Diplômée en histoire de l’art à l’Université de Genève, c’est le Musée Ludwig de Budapest qui m’a donné ma première chance professionnelle dans le monde de l’art contemporain. A l’époque, cette institution était dirigée par Barnabas Bencsik, un homme qui a joué un grand rôle dans l’ouverture de la Hongrie vers la scène internationale de l’art après la chute du régime socialiste. Là-bas, je travaillais dans le département des expositions. Le secteur médiation culturelle s’appelait « pédagogie muséale » d’après le terme allemand Museumspädagogik, il organisait principalement des ateliers pour enfants. Ce département était très à l’écart des autres activités du musée, et considéré quelque peu inférieur aux autres. Vous remarquerez que c’est une conception assez généralisée dans le monde institutionnel de l’art : la médiation culturelle est toujours en bas de la liste de l’organigramme des musées. De retour à Genève, je me suis orientée vers la médiation culturelle, d’abord par le biais du Musée d’art et d’histoire et rapidement après au sein du Mamco grâce à Karine Tissot, à l’époque responsable du Bureau des transmissions. C’est là-bas que j’ai commencé à développer un réel intérêt pour ce métier. Parfois, on dit que la médiation culturelle commence là où le travail d’un commissaire s’arrête, c’est-à-dire à l’ouverture de l’exposition. Paradoxalement, parmi les professionnels du musée, c’est le médiateur qui passe le plus de temps dans les salles d’exposition après le gardien. La connaissance théorique accumulée durant la préparation des visites est mise en situation au moment de la rencontre avec le public. Dans cette optique, la médiation n’est pas simplement la transmission d’un savoir à sens unique, mais un acte du hic et nunc, c’est-à-dire une action qui se déroule ici et maintenant et de laquelle naissent des perspectives et des regards nouveaux pour chacun, y compris pour le médiateur.

Avec ART SANS RDV, nous voulions sortir la médiation culturelle de l’institution pour créer un projet là où celle-ci manquait, à savoir dans l’espace public.
Je poursuis actuellement cette grande aventure avec Maral Farahmand, également historienne de l’art, Benoit Billotte, artiste et médiateur culturel et Séverin Bondi, médiateur culturel et scientifique au BIM-MEG (association de médiateurs au Musée d’ethnographie de Genève). C’est sur cette complémentarité des compétences et des expériences que nous menons ce projet de façon collégiale et dans une ambiance très motivante.

Quel est l’objectif et l’enjeu de votre projet ?
Nous avons choisi de nous concentrer sur un territoire emblématique de la ville de Genève, la plaine de Plainpalais. C’est un lieu très intéressant au niveau historique, urbanistique, sociologique, c’est aussi un lieu où cohabitent un grand nombre d’œuvres d’art issues d’époques et d’initiatives diverses. Si dans un musée, le travail muséographique révèle, dans le meilleur des cas, un dialogue direct entre les objets exposés, dans l’espace public ce travail muséographique est évidemment absent, et le dialogue entre les œuvres est moins évident à saisir, d’autant plus que les œuvres ont tendance à se perde dans les coulisses de la ville. Je dirais que, dans un premier temps, l’objectif est de favoriser l’intérêt, la compréhension et l’interaction des promeneurs avec l’art dans l’espace urbain et dans un deuxième temps de révéler les rapports qui se tissent entre les œuvres et leur contexte. Nous considérons l’espace public comme un lieu où l’art est insécable et où les œuvres sont prises dans une évolution. L’espace public a une dimension spatio-temporelle très différente de celle du musée ou de la galerie où les expositions se succèdent les unes aux autres. Ici, il n’y a pas de table rase. L’espace public est un mille-feuille qui se redéfinit constamment avec chaque nouvelle couche qui vient s’ajouter. C’est l’inscription des œuvres dans ce contexte spécifique que nous cherchons non pas à définir, mais à cerner.

Pourquoi avoir choisi l’outil Memoways pour la médiation culturelle?
Memoways est un logiciel vaste et complexe. Dans un premier temps, c’était simplement le fait de pouvoir géolocaliser et de mettre ainsi à disposition du promeneur une vaste quantité de contenus audiovisuels sans pour autant lui dicter un quelconque chemin à emprunter. On voyait en Memoways la possibilité de créer ainsi un outil de médiation non-autoritaire, non-intrusif puisque invisible, mais malgré tout toujours présent. Une sorte de médiation de l’art qui ne nécessite pas de rendez-vous. Au fur et à mesure que nous avançons dans le projet, nous réalisons la grande qualité de Memoways qui réside dans sa base de données et son potentiel d’archive intelligente et modulable qui permet de mettre en relation de façon innombrables les différents éléments audiovisuels qui la constituent. Tout ça, c’est très technique, mais ce que nous essayons de mettre en place à travers Memoways, c’est un outil qui peut révéler autant de facettes que possible d’une même œuvre. Le but étant de ne pas fermer l’œuvre dans un discours, mais de l’ouvrir, avec les moyens à notre disposition, vers autant de discours que nous pouvons récolter.

A qui avez-vous soumis votre projet ? Comment a-t-il été reçu ? A qui s’adresse t-il ?
Nous avons d’abord adressé notre projet à la Bourse pour médiateurs en art contemporain, un prix alloué par le Fonds municipal d’art contemporain de Genève, dont les projets soumis sont jugés par un jury composés de membres externes. Nous n’avons pas gagné ce concours, mais le fait d’y avoir participé nous a beaucoup aidé pour la suite. Pour résumer une longue histoire, c’est d’abord des instances privées qui se sont engagées en faveur du projet et aujourd’hui nous avons également le soutien de la Ville et du Canton. La difficulté d’un tel projet réside justement dans le fait qu’il ne soit pas rattaché à une œuvre en particulier mais à un ensemble d’œuvres, et qu’il prenne en compte l’ensemble des caractéristiques d’un territoire auquel les œuvres appartiennent. La plaine abrite des œuvres appartenant tantôt à la Ville, tantôt au Canton. Comment demander à l’un de financer la médiation des œuvres de l’autre ?
Et pour répondre à la question de l’adresse, nous espérons réaliser un projet tout public. Mais nous sommes encore en pleine phase de réalisation de l’outil et il ne faut pas penser que le travail s’arrête une fois que le projet est rendu public. Je dirais même que le vrai travail de médiation ne commence réellement qu’après : il faut faire connaître l’outil et aider les utilisateurs à s’approprier ce monde numérique et c’est là où notre travail direct avec le public peut se faire.

D’où proviennent les contenus ?
C’est justement le cœur du projet, celui qui occupe le clair de notre temps, qui préoccupe notre esprit et qui en même temps nous motive et nous stimule quotidiennement. Nos contenus sont le résultat d’entretiens filmés dont la mise en place et l’organisation font partie du travail de l’équipe d’ART SANS RDV. En réalité, tout le projet ART SANS RDV est bâti sur les réflexions et commentaires de ces nombreux et généreux contributeurs qui acceptent de participer au projet. Ces rencontres font de ART SANS RDV une aventure incroyablement belle, riche et humaine.

Quelle stratégie adopterez-vous pour pérenniser votre projet ?
Nous sommes conscients qu’un projet aussi conséquent bien qu’immatériel, et dont la réalisation nécessite un important investissement en terme de temps, d’énergie et de moyens financiers, demande également un suivi après sa sortie. Un projet comme celui-ci a réellement du sens s’il peut être réalimenté avec de nouveaux contenus. Entre le moment où nous avons déposé notre projet initial et aujourd’hui, une nouvelle œuvre a été installée sur la plaine : l’espace public se modifie avec le temps, et logiquement ART SANS RDV doit pouvoir suivre cette évolution. Mais de façon plus pragmatique, si nous voulons garder l’infrastructure de ART SANS RDV mise en place pour la plaine de Plainpalais, nous devons probablement envisager d’étendre le projet sur une autre partie de la Ville ou du Canton. Le projet peut se pérenniser seulement si la structure associative qui s’est créée pour sa réalisation perdure.

De façon non intrusive et impartiale, ART SANS RDV vise à unifier l’ensemble des oeuvres implantées sur le territoire et rendre attentif tout un chacun à l’espace urbain qui l’entoure comme étant un bien commun.
Connaisseur ou simple curieux pourront désormais enrichir leurs connaissances artistiques en confrontant des témoignages différents sur une oeuvre : non seulement le témoignage de l’artiste, d’experts mais également la perception des citadins. Avec le soutien de Memoways, ART SANS RDV promet une expérience interactive unique, personnalisée et inoubliable à travers le territoire et son patrimoine culturelle.

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Une mention pour le projet “Roule ton film”

Monday, December 9th, 2013

RouleTonFilm-web

En collaboration avec le laboratoire TaM de l’Université de Genève, Memoways a soumis au concours Open Data des TPG’s le projet “Roule ton film”.

Il s’agissait de proposer aux Transports Publics Genevois, via un concours d’appel à projets lancé cet automne, une application mobile innovante qui utilise leurs données d’une manière ou d’une autre.
Nous avons mis sur rails le concept de Walking the Edit, traduit le mode interactif et non linéaire de “Marche ton film” vers les possibilités d’un mode personnalisé et linéaire de “Roule ton film”.

Résultats du concours: nous avons reçu une mention pour notre projet.
Une mention pour une application “inutile”, alors que les deux premiers prix vont à des applications “utiles” (ou utilitaristes): c’est une bonne chose que les adeptes de l’open data s’ouvrent à des projets qui n’ont pas de vocation objective ni utilitariste. Le jour où il y aura réellement des ponts plus fréquentés entre le rivage des ingénieurs et la plage des artistes, les applications créées (avec de l’open data ou pas) pourraient ouvrir un peu plus nos horizons de pensées et de perception du réel…

Voici en quelques lignes des détails concernant ce projet.

Concept

L’application mobile “roule ton film” permet à un utilisateur des TPG de recevoir un film connecté à la ligne utilisée.
Le réseau des TPG devient ainsi une plateforme interactive et personnelle de VOD (video on demand)…

En montant dans le tram 12, le voyageur peut entendre une histoire sur le passé de Genève, de manière automatique et personnalisée. Prenant en considération la localisation de l’utilisateur, son comportement ainsi que les données open data en provenance des TPG, l’application peut lui générer un film adapté à son contexte et à son usage de la mobilité.

Mais l’application ne s’arrête pas en si bon chemin: lors de son parcours, elle propose de changer de véhicule si l’on veut “étendre” son histoire via un récit parallèle en empruntant une autre ligne…
Les transports publics passent donc d’un statut de facilitateurs de mobilité au rôle de chef d’orchestre qui fait résonner les histoires hébergées sur le territoire genevois.

Il est ainsi possible d’écouter une histoire simplement en rentrant à la maison, ou en se laisser détourner de son chemin pour dériver dans un monde d’histoires – pour se (re)connecter avec le territoire traversé via une adhésion émotionnelle à une histoire particulière.

Le film est visible en temps réel dans l’interface de l’application tant que l’utilisateur se trouve dans un véhicule des TPG; dès la sortie du véhicule, l’application passe en mode audio-guide (pour éviter les accidents ainsi que pour basculer dans un mode immersif, voir ci après).

Cerise sur le gâteau: à la sortie du véhicule, cette histoire linéaire et “protégée” bifurque dans un mode non linéaire sous forme d’un audio-guide personnalisé: prenant en considération le contexte narratif en cours, notre algorithme (un “moteur de montage” embarqué) va embrayer sur une suite cohérente, tout en “épousant” le comportement particulier de l’utilisateur.

A la fin de l’expérience, l’utilisateur pourra regarder son film (unique et personnalisé) et s’il le souhaite, de le publier sur le site des TPG. A partir de là, les films résultants pourront être agrégés, intégrés dans un blog, sur Facebook etc.

Vision

Dans le cadre de ce concours, nous proposons d’étendre la portée de notre application de la marche à pied au transport motorisé.

A la grande différence de la marche à pied qui n’est tributaire que des contraintes de l’urbanisme piétonnier (donc avec une grande marge de liberté), le transport collectif motorisé est comme on pourrait le dire “sur des rails”.
Le mode d’interaction avec le monde s’en trouve donc bien altéré et cadré.

Avec notre projet “roule ton film”, nous proposons à l’utilisateur de bénéficier d’une nouvelle liberté, possible avec le monde numérique (qui n’obéit pas du tout aux mêmes contraintes que le monde réel).

Pour commencer, nous allons utiliser le cadre et les contraintes de la mobilité collective pour proposer des récits linéaires et fermés (mode “protégé”).

Au fur et à mesure des développements (voir ci dessous) et de l’ajout de données sur le territoire, nous allons “débrider” les contraintes physiques et proposer des histoires qui se développent de manière dynamique et fortement contextuelles, en fonction du chemin, des envies, du comportement et choix de l’utilisateur.

Celui ci n’est donc plus seulement en train de “lire” le territoire (tel qu’il est écrit) mais peut lui même influencer la manière dont les données préexistantes vont venir dans son histoire.
Et à terme, de pouvoir ajouter ses propres données (images, vidéos, sons, textes) et ainsi participer à une écriture collective – simplement en se déplaçant !

Constat

Le territoire tangible, dans lequel nous prenons pied et cheminons quotidiennement et leterritoire numérique, avec lequel nous interagissons de plus en plus intensément du bout de nos doigts se connectent massivement.
A pied, en bus, nous nous connectons à un espace virtuel (notre “nuage” de données) par le biais duquel nous accédons à des parties et à des moments de notre vie.

Dans les transports en commun, la grande majorité de personnes sont connectées via leur smartphone à ce nuage. Ces voyageurs sont là (physiquement), sans être là (les yeux rivés sur leur smartphone). Le moment de mobilité (choisie, subie) comme moment d’échapper au monde et de se replier sur son propre univers (les amis, les réseaux sociaux, les nouvelles etc).

Au fur et à mesure que l’on utilise le même tram, le même bus tous les jours, on ne voit plus les autres, on ne voit plus notre ville, on ne voit plus notre vie du “ici et maintenant”.

Questions

  • Comment détourner / retourner les outils numériques (smartphone, tablet, applications mobiles) pour reconnecter le voyageur avec son environnement direct ?
  • Que se passerait-il si lors de notre voyage quotidien dans un moyen de transport public une histoire se développe de manière synchrone et connectée à notre voyage à travers la ville ?
  • Qu’en serait-il si au coin de la rue que l’on traverse tous les jours en allant au travail, des histoires liées à cet endroit devenaient accessibles ?
  • Que la mémoire liée aux lieux traversés devienne accessible et remonte jusqu’à nous de manière structurée, en nous proposant un récit personnalisé ?
  • Que de passants, de passagers passifs et solitaires nous puissions devenir le temps d’un parcours les “guides” interactifs d’une histoire ?
  • Pourquoi ne pas prendre les outils numériques non seulement comme des prothèses de productivité ou des amplificateurs d’efficacité, mais également de manière complémentaire et transversale comme des connecteurs à des récits, du contemplatif, des émotions, du vécu?

Les promesses de l’open data et l’accès décentralisé aux informations, au savoir et par ricochet au pouvoir ne doit pas nous faire oublier en chemin le besoin fondamental de l’homme d’être touché, d’être ému, de se “connecter” émotionnellement à ces informations existantes.

Une des manières de créer cette connexion sensible passe par des histoires.

Hypothèse

Préambule.

Il y a deux manières de parcourir un territoire:

  • Individuelle et “ouverte”. Via un chemin, une route, à pied, à vélo ou en voiture, avec une liberté de mouvement cadrée par les règles de l’urbanisme existant;
  • Collective et cadrée. Sur des rails, via un tram, un bus ou un train, avec une efficacité de transport permise par les mêmes règles de l’urbanisme.

Il y a deux manières de naviguer à travers une base de données:

  • Personnalisée et “combinatoire”. Grâce à une question, une requête qui renvoie une ou des réponses structurées (le web 2.0);
  • Généralisée et linéaire. Grâce à une structuration préalable (éditorialisation des contenus par des auteurs: un film, un morceau de musique etc)

Le parcours individuel à pied (non linéaire) est très proche d’une navigation combinatoire (générative) à travers une base de données.
Le voyage dans un moyen de transport collectif (linéaire) ressemble fortement à la lecture d’un film, à l’écoute d’un morceau de musique.

En présupposant que cette hypothèse peut s’appliquer à notre réalité, nous pouvons définir une logique algorithmique spécifique à chacune de ces deux situations de déplacement.

Proposition

Avec le projet “roule ton film”, nous proposons de connecter le parcours individuel (à pied principalement) en lien avec la navigation personnalisée d’une part, et les parcours collectifs avec la navigation linéaire d’autre part.

En résumé, il y a donc deux usages complémentaires qui sont possibles au sein d’une seule application mobile: l’expérience de générer son propre récit unique en “marchant son film” et la fonction de recevoir un film spécifique en “roulant son film” sur une ligne des transports en commun.

Le démonstrateur développé permet de tester une première version “mécanique” de ce concept.

Voici ce qui est possible d’expérimenter:

5 lignes de bus / tram sont choisies pour “véhiculer” une histoire particulière.

L’histoire est linéaire (sur des rails): le bus 42 par exemple transporte des vidéos d’archives de la Genève des années 30 alors que le bus 5, lui, raconte une histoire d’un adolescent qui se cherche (« Du bruit dans la tête » de Vincent Pluss); le bus 19 lui diffuse le développement de la RTS dans les années 50/60 (ex TSR).

Tant que le voyageur reste dans le véhicule, l’histoire continue; s’il sort, et revient un jour après sur la même ligne, l’histoire reprend là où elle s’est arrêtée. Ce démonstrateur n’a pas encore la connexion entre la fonction “marche ton film” et “roule ton film”; à la sortie d’un véhicule, le film s’arrête donc, et un film différent commence en entrant dans un autre véhicule.

Il s’agit ici d’exemples arbitraires, à substituer avec d’autres contenus: il est envisageable d’utiliser des séquences de films de fiction et ainsi aller à la rencontre de la Genève racontée par les réalisateurs locaux, ou de raconter l’histoire des quartiers de manière plus connectée aux lieux traversés.

Equipe

Ulrich Fischer – Memoways (chef de projet et concepts)
Michel Deriaz – TAM (chef de projet)
Kevin Salvi – TAM (développeur)
Jody Hausmann – TAM (développeur)
Nicolas Goy – Memoways (associé Memoways)
Paula González-Rubio – C-Side Productions (collaboration projet)

 

Une présentation online du projet “Roule ton film” via Prezi:

A suivre (via des rebonds presse, à Lift 2014 – et espérons le: avec une application “roulable” en 2014 !).

 

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Mise en route de projets

Friday, November 15th, 2013

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De nouveaux projets basés sur “Walking the Edit” et Memoways sont en train de se mettre en route: il s’agit de projets développés avec des partenaires variés, où les concepts ont été élaborés de manière conjointe.
Les dossiers sont déposés (ou en voie de l’être) pour aller chercher des financements. En attendant les réponses (qui ne vont pas tarder), voici ce que l’on peut déjà en dire.

– “Roule ton film. Dans le cadre d’un appel à projet de la part des TPG (Transports Publics Genevois), nous avons élaboré une variante sur rails du dispositif Walking the Edit. Une fois dans un moyen de transport en commun, l’utilisateur “reçoit” un film de fiction (linéaire donc) en lien avec son contexte (narratif, s’il utilise l’application avant d’entrer dans un tram; de transport, lié aux données Open Data fournies par les TPG). Il s’agit donc de combiner une narration linéaire (protégée, avec visionnement d’un film correspondant à la ligne empruntée) et la narration non linéaire (sur le mode combinatoire et algorithmique). Le meilleur des deux mondes en un seul usage, en somme… Un démonstrateur sur Android est en train d’être développé par l’équipe  TAM de l’université de Genève, nos partenaires sur le projet de recherche “Move Your Story“.
– “Visions dans le réel”. Encore un projet qui reste mystérieux pour le moment (surprise, surprise).
– “Verschwundene Täler und Dörfer”. Un projet de recherche avec des partenaires universitaires, sur la mémoire enfouie sous les lacs artificiels en Suisse. En se baladant autour des lacs, cette mémoire refait surface…
– “Projets mystère”. Il est encore trop tôt pour en parler (secrets, secrets).

Et d’autres projets, qui sont des adaptations libres et avec des extensions spécifiques:
– “Brib”, un projet de cinéma participatif développé à Montréal par Patricia Bergeron, les glaneuses et leitmotiv.
– “Zeru, une bande dessinée interactive couplée à une plateforme documentaire, produite par Bord Cadre films à Genève.
– “Partenariats divers”: sur des projets à plus grand envergure (muséographie, tourisme). Memoways fait partie de consortiums qui développent des concepts innovants – plus d’informations prochainement sur le blog.

Concernant les projets en route, voici les perspectives:
Paris. La cité universitaire qui héberge depuis 2010 le projet “Heritage Experience” va valoriser ce projet et le développer avec de nouveaux contenus.
Genève. Le projet genevois en route depuis 2010 pourra être présenté via notre nouvelle application mobile au début 2014.
Bagnols Sur Cèze. En attendant la nouvelle saison touristique, le projet “Mémoire Vive” initié en avril 2013 va se développer avec de nouveaux projets complémentaires en 2014.

 

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Retour de l’adaptation genevoise

Tuesday, April 23rd, 2013

Du fait que nous avons beaucoup travaillé ces derniers sur les bases techniques (la plateforme Memoways) ainsi que sur des adaptations dans d’autres villes (Paris, Bruxelles, Bagnols-Sur-Cèze etc), nous avons dû délaisser quelque peu l’adaptation genevoise du projet “Walking the Edit”.

Grâce aussi à l’énergie apportée par les stagiaires (actuellement Tiffany Denié, Alyzée Marescaux et Laura Lanzone) qui travaillent sur le projet depuis le mois de février, nous avons pu reprendre le projet entamé en 2010.

Nous avons ainsi pu avancer sur les chantiers suivants:

Séparation entre le projet artistique (aux contenus documentaires) et les versions “démo” (aux divers contenus, voir plus bas);
Ajout de nouvelles vidéos tournées entre 2012 et 2013, avec l’indexation (ajout de mots clef, geolocalisation etc) qui va avec;
Création d’une nouvelle version de l’application mobile: il est possible de demander un accès à cette application – en attendant qu’on la “pousse” sur l’appstore (une fois que nous l’avons suffisamment optimisée). Les films qui résultent de nos tests sont visibles sur cette page du site internet. Une version Android de notre application WE mobile est également presque terminée…

Le projet artistique contient plus de 3500 médias (plans vidéos entre 3 secondes et 3 minutes), réalisés par une dizaine de personnes différentes.

WE-Geneve_2013-04-17

 

En parallèle du projet artistique, nous avons mis en place les projets “démo” suivants:
Pour la télévision (RTS): marcher un film à partir des archives de la télévision elle même, localisés directement autour de la tour. On peut ainsi replonger dans l’histoire de cette tour en lui tournant autour…
Pour la Ville / l’Etat de Genève: pouvoir mettre en place une adaptation patrimoniale et sur les activités culturelles de la ville, à travers les archives liées au territoire
Pour l’office de tourisme: via le “remontage” sur le territoire de contenus générés par les touristes eux même via les réseaux sociaux (YouTube principalement), il est ainsi possible de découvrir Genève à travers les yeux des touristes
– A partir de films de fiction tournés à Genève: nous avons geolocalisé un bon millier de plans en provenance d’une dizaine de films de fiction des années 60 jusque dans les années 2000. Il s’agit encore d’un prototype expérimental pour tester si la fiction en “soluble” dans le dispositif  Walking the Edit.

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Adaptations en cours

Saturday, April 13th, 2013

Plusieurs adaptations et projets spécifiques basés sur le dispositif “Walking the Edit” via la plateforme Memoways sont en cours de production: dans les semaines et mois qui viennent, nous allons présenter ces projets sur lesquels nous travaillons depuis quelques mois.

Bagnols-Sur-Cèze. Il y a une année démarrait la mise en route de l’adaptation “Mémoire Vive” dans cette ville du sud de la France (vallée su Rhône, tout près de Avignon). Entre août et septembre 2012, une équipe d’artistes et de vidéastes a arpenté le territoire bagnolais et a produit une base de données audiovisuelle que nous avons indexé durant l’hivers 2012-13. Environ 1700 vidéos ont ainsi été tournées et une partie va se retrouver dans l’application qui va sortir sur l’appstore d’ici mi mai. Une version Android est prévue également, une première ! Plus d’informations précises via un post spécifique qui va suivre au mois de mai.

memoirevive_MW_2013-04-12

Une vue provisoire sur la géolocalisation de la base de données.

Genève. Comme il s’agit du territoire “natif” du projet (Walking the Edit / Memoways / C-Side sont domiciliés à Genève), nous travaillons sur plusieurs adaptations et versions démo du projet:
– L’adaptation artistique que nous avons démarré en 2010, grâce à quelques subventions et aides publiques. Nous continuons à produire du contenu et à indexer les contenus existants. Il est prévu de sortir une version de l’application [email protected]ève qui sortira sur l’appstore tout prochainement ce printemps.
– Une démo pour la télévision, pour l’office de tourisme; une version pour tester le fonctionnement du dispositif avec des images d’archives (des années 30 jusqu’à aujourd’hui) et une version pour tester comment la fiction (extraits de films de fictions tournés à Genève) pourrait être “soluble” avec une utilisation générative (et non pas via une narration linéaire ou en arborescence). Ces quelques projets ne seront pas publics dans un premier temps, mais toute personne intéressée pourra recevoir une version de l’application smartphone dédiée ainsi qu’un accès aux films (cachés et accessibles via un mot de passe).

Lausanne. Il s’agit d’une adaptation réalisée cet hivers dans le cadre d’un mandat pour la ville de Lausanne (voir les détails dans ce billet). Malheureusement, pour des raisons “politiques” (sur lesquelles je pense revenir prochainement) il n’est pas possible de présenter les fruits de notre travail: environ 500 vidéos (plans courts sans montage) ont été tournés lors de deux jours de tournage collectif, réalisés lors d’un “transect” à travers une portion délimitée du territoire lausannois (cf images ci dessous). Nous avons également été chercher quelques films d’archives et témoignages du web que nous avons également ajouté à la base de données, afin d’avoir d’autres points de vues sur le territoire.

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Une sélection (30%) des vidéos et photos produites durant les deux transects, sur une carte navigable et clicable.

PDCOM_MW-avril2013

Une capture d’écran de l’interface de notre application Memoways (le “back-end”) avec l’organisation des médias pour pouvoir utiliser ces médias en mobilité (walking the edit) ou via une carte (smartmap).

 Paris. L’adaptation à la Cité Universitaire de Paris (Paris Sud plus généralement) via le projet “Heritage Experience” existe déjà depuis quelques années (depuis 2010 pour être précis), mais nous avons optimisé les fondations du projet pour lui permettre une utilisation publique et “décentralisée” (indépendante de nous – la structure “Dédale” qui s’occupe de ce projet a ainsi maintenant toute la main sur le projet). L’application mobile HE – Paris Sud va sortir tout prochainement sur l’appstore et ainsi permettre cet usage public.

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Laboratoire “Archives fluides”

Friday, May 4th, 2012

En collaboration avec Eternal Tour, j’ai mis sur pied un laboratoire de trois jours qui va réunir du 12 au 14 juin une dizaine d’artistes, chercheurs et architectes autour des questions suivantes :

– Archive et mémoire : du stockage (archivage) à l’usage (de notre mémoire – individuelle, collective), comment se lit et s’écrit une mémoire devenue numérique ?

– Auteur et spectateur : entre la personne qui donne (l’auteur) et la personne qui reçoit (le spectateur), les frontières sont de plus en plus poreuses. Comment initier de nouveaux pas de danse entre les deux parties, où l’œuvre peut potentiellement être le fruit de cette danse ?

– Matière et action : nous savons comment valoriser la matière (un objet d’art par exemple), mais nous sommes encore bien empruntés sur la valorisation d’une action (qui ne produit pas forcément d’objet). Comment donc présenter et valoriser ce chemin qui mène jusqu’à l’objet partageable ?

Participants: Pascal Amphoux, Donatella Bernardi, Enrico Natale, Hélène de Ribaupierre et Manuel Schmalstieg. Sous réserve, participation de Frédéric Kaplan, Nicolas Nova et Eyal Sivan.

Le laboratoire se donne comme objectif de synthétiser via une publication numérique interactive et ouverte toutes les pistes abordées et les conclusions provisoires: fragments de textes, photographies, vidéos sous formes courtes, enregistrements audio, dessins, cartes mentales, etc. Cette publication électronique sera réalisée en collaboration avec Cassandre Poirier- Simon et Nadya Suvorova.

Voici quelques lignes de cadrage supplémentaires.

Matière (objet) et action (usage).
Le monde matériel a des limites et contraintes qui sont révélées par l’usage des objets – un objet ne permet pas tous les usages que l’on pourrait imaginer. Cette limitation qui fait la valeur spécifique d’un objet n’est pourtant pas absolue: il suffirait de changer l’état de l’objet pour que d’autres usages deviennent possibles, sans forcément dénaturer ni son intérêt, ni son message ou ni son fond (de commerce, de pensée). Nous allons poser la question du changement d’état d’un objet (ou plus généralement d’une «tranche de matière»), notamment par le biais de sa numérisation: est-ce qu’un objet qui se «liquéfie» en une suite de données numériques gagne-t- il au change, et si oui, quoi? Est-ce que la valeur d’usage de cet objet traduit dans une autre forme va également changer d’état? Transfert, traduction, copie, transcodage, mapping: il y a quelques «jeux» d’outils à notre disposition pour rendre effectif ce changement d’état – en se demandant si l’on ne peut pas jouer «cartes sur table» et de partager le chemin qui mène à la destination – objet ?

Auteur (qui donne) et spectateur (qui reçoit).
A partir du moment que le spectateur exerce une action dans un cadre scénographié par un auteur, on peut dire qu’il produit une valeur (matérielle, immatérielle). Comment est-ce que cette nouvelle valeur peut-elle prendre part à la chaîne de valeur existante? Peut-on, et doit-on mesurer cette valeur créée? Est-ce que cette valeur peut faire partie, et comment, de la proposition initiale de l’auteur? Comment considérer, accueillir et valoriser celui ou celle qui potentiellement peut devenir co-auteur? Les pratiques contemporaines en dehors des lieux dédiés (black boxes et white cubes) ont déjà largement investi ces questions dans l’usage quotidien : qu’en est-il chez les praticiens dans les domaines de la production culturelle (où l’on peut ajouter les architectes) par rapport à cette question du changement d’état du statut d’auteur ?

Mémoire (humaine, informatique: données immatérielles en mouvement potentiel) et archive (données matérielles, ou données immatérielles consolidées et figées).
Qu’en serait-il si on affranchit le stockage de données, d’informations ou d’objets des contraintes temporelles? En somme, si on ne considère que le temps réel: le temps de lecture de ce qui est stocké? Et par extension, que la lecture peut générer une trace qui elle même peut faire partie de cette mémoire partagée ? Est-ce que l’on peut dire que la mémoire est quelque chose de liquide (en mouvement), du flux, alors que l’archive est quelque chose de figé (le gel du mouvement dans un état donné)? Est-ce que ce rapport complémentaire et antagoniste entre la mémoire et l’archive change avec l’arrivée de nou- veaux outils, de nouvelles technologies (on pense bien sûr aux ordinateurs, à ce fameux nuage de données…)? Est-ce que les archives vont pouvoir changer d’état et simplement (re)devenir mémoire ?

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Article dans le journal “La cité”

Wednesday, January 11th, 2012

Une nouvelle version de l’article / interview réalisé par Emmanuel Cuénod pour Cinébulletin a été publié par le journal bi-mensuel “La cité” en décembre dernier.

Voici les scans de cet article:

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Articles de février

Saturday, February 12th, 2011

Suite à la présentation dans le cadre de la conférence Lift, il y a eu deux petites apparitions dans la presse locale:

Tribune de Genève, mention du projet dans le cadre du Lift Experience

Le temps, un portrait via les fonds d’écrans:

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Retours d’ascenseur

Tuesday, February 8th, 2011

Workshops Friday

© by Ivo Näpflin

Les quelques jours d’une présentation “à domicile” dans le cadre de la conférence Lift ont été très denses:
– nous avons pu assurer une présence durant les 3 jours grâce à la disponibilité de David et de Alexa; il a été en tout temps possible à des curieux d’emprunter notre iPhone avec l’application WE et de faire un tour dans le quartier;
– sur les personnes qui sont passées demander des informations sur le projet, environ la moitié a été “marcher” un film;
– il y a eu quelques discussions et réactions très intéressantes, avec à chaque fois une marque d’intérêt prononcée sur le potentiel du dispositif – peut-être que l’une ou l’autre de ces discussion pourra aboutir sur une adaptation ou application concrète…
– le workshop était presque plein – les deux heures à disposition ont juste suffi à présenter le projet et réfléchir ensemble sur les questions que soulève le projet. Le principal se fera sans doute par la suite, grâce aux contacts qui ont pu être fait à cette occasion.

Il y avait une ambiance très intense au CICG, et les quelques conférences que j’ai pu suivre (Etienne Mineur, Kevin Slavin ou Hasan Elahi) étaient d’un très haut niveau, très bien “produites” et posant des questions intéressantes (dont certaines sont bien en résonance avec notre projet WE).

Quelques constatations généralisantes par rapport à la réception du projet WE dans un tel cadre:
– les personnes qui arrivent à entrer le plus rapidement dans le projet et qui projettent aussi leurs propres adaptations ou applications sont majoritairement des personnes qui ont un profil ou cursus professionnel polyvalent: ils arrivent à lier la dimension émotionnelle avec la technique tout en voyant l’intérêt dans le processus de mémoire jouée à de multiples niveau sur un territoire donné. La curiosité n’est pas tout – il y a aussi le fait de considérer que dans toute expérience qui peut “prendre racine” il devrait y avoir un équilibrage et surtout complémentarité entre les divers muscles et organes sensitif dont nous sommes constitués;
– les personnes spécialisées ne voient souvent qu’un seul aspect et essayent de faire entrer le dispositif dans un “moule” déterminé et connu – et là évidemment le projet sonne absurde. C’est finalement assez répandu et se passe autant dans les domaines scientifiques, qu’artistiques ou économiques (ce n’est pas réservé à un type de métier ou d’activité). La grande question est de savoir comment ouvrir une porte pour susciter des réactions qui peuvent donner envie à “marcher”…
– il y a souvent eu les questions “à quoi ça sert?” et “qu’est-ce que ça peut rapporter” ? C’est un peu comme poser la question “à quoi sert un livre; un film ?”, donc une question qui est à priori sans réponse objective possible; concernant la question d’une viabilité économique, c’est encore très difficile de répondre avec des modèles précis et basés sur des chiffres. Sans doute qu’il n’y aura que des réponses spécifiques liées à chaque adaptation particulière – on verra avec le temps. Mais il y a aussi la question d’une rentabilité dans le moyen terme lié surtout à des usages très personnalisables, avec des retours financiers qui ne sont pas forcément directs. Et là, les acteurs économiques poids lourds cherchent eux aussi comment se placer dans ce flux de données et de modèles de plus en plus brassé qui commence à échapper à tout le monde…

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WE, un tour à LIFT

Tuesday, February 1st, 2011

Cette semaine retour à Genève (après Paris et Biarritz), mais changer de quartier et sans doute d’étage: à la conférence LIFT, le projet WE va prendre une double existence:
– dans le Lift Experience: possibilité d’installer l’app WE pour iPhone, de recevoir en prêt un iPhone pour faire un tour et tester le dispositif, d’emprunter une caméra et de participer à la collecte de contenu, de visionner les films sur un ordinateur en libre accès. Un “stand” d’information et de participation en somme;
– dans le cadre d’un workshop: présentation du projet et des concepts afin de lancer une discussion autour des questions que “soulève” le projet ainsi que sur les possibles applications potentielles.

Nous avons ajouté le quartier autour du CICG à notre adaptation genevoise, en complétant avec des images du type:
– tournages sur la vie de quartier (interviews, ambiances)
– récolte sur ce que l’on trouve sur internet (conférences, films amateurs, organisations internationales etc)
– aujourd’hui nous filmons la mise en place de la conférence (les images devraient être dans notre “nuage” d’ici le début de la conférence mercredi après midi)
– nous allons proposer aux participants de la conférence de contribuer à la création de contenu, là aussi les images vont être intégrées le plus vite possible

Sur le chemin de cette adaptation complémentaire à Genève, le projet a bénéficié de l’aide et collaboration précieuse de:
– Alexa Andrey (collaboratrice de longue date, caméra, indexation et suivi global)
– David Saudan (stagiaire: caméra, indexation, recherche internet)
– Sevket Öztas (aide momentanée via un volontariat à Lift)
– Alejandra Garcia Rojas (aide momentanée via un volontariat à Lift)

Et merci à toutes les personnes de Lift qui nous ont permis de faire cette présentation: Mélanie Ducret, Nicolas Nova, Sylvie Reinhard

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