Archive for the ‘Pistes de réflexion’ Category

En lien avec le situationnisme, un article dans le Courrier

Saturday, August 28th, 2010

Paru aujourd’hui dans le magazine du journal genevois “Le Courrier”:

article situasionnisme

C’est fou de voir que jusqu’à maintenant aucun journaliste n’a pas annoncer correctement la présentation genevoise – là c’est la palme vu que tout est faux (la date, le lieu qui n’existe pas…). Pour le reste c’est très condensé mais la réflexion sur la perspective historique fait du bien.

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Présentation WE sur le site Culture Mobile

Monday, April 19th, 2010

En attendant un billet sur les dernières nouvelles concernant le projet, voici un lien vers le site de Culture Mobile qui présente le projet dans le cadre de l’adaptation Parisienne (Smartcity à la Cité Universitaire).

Walking the Edit : « Marche ton film »

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Paris – pistes de travail pour le workshop de janvier

Friday, January 1st, 2010

Afin de cadrer le travail à faire durant le workshop, je vais en premier poser quelques objectifs:
-> continuer les repérages sur le terrain, prioritairement dans les zones délimitées (bleue, mais aussi rouge et jaune, cf ce post), faire des images (photographique, vidéo) et de la prise de son (conjointement à la prise d’image). Ce serait bien d’arriver à une centaine de séquences (entre 15 sec et 2 minutes) sur 2 à 3 jours de travail;
-> ce matériel sera immédiatement retravaillé (choix des séquences et images à garder; IN/OUT; rapide étalonnage et filtrage audio), exporté, compressé puis envoyé sur le serveur afin de pouvoir directement indexer le matériel. La base de données accessible via notre CMS est déjà prête pour Paris (voir http://cms.walking-the-edit.net/, mettre user WE; password recherche et lister Paris (sous Renens) puis cliquer sur connexion; il est possible de voir les premières images photographiques dans la base de données en allant sur “Médias”, lister ID>0 pour obtenir toutes les images contenues dans la base). Ce travail nécessite pour la centaine de séquences visée entre 1 et 2 jours;
-> quelques parcours test seront enregistrés avec un iPhone puis envoyés au serveur: il sera dès lors possible de calculer des premiers films à partir des données indexées. La construction de ces films sera encore simple et rudimentaire (recherche du média le plus proche du tracé), mais permettra de se rendre compte de la combinatoire “de voisinage”. Ces films pourraient être visibles sur le site internet du projet (cela dépend de la qualité des résultats). Il ne sera pas encore possible de “marcher” son film en écoutant la bande son en direct – cela suivra pour le printemps 2010.

En résumé, il s’agit donc de faire une première mini adaptation avec une zone réduite et un nombre restreint de médias, permettant de tester la mécanique (notre nouveau moteur de montage) et de faire des premiers tests au niveau du fond (quelle thématique ou sujet choisir) et de la forme (quelles règles de montages pour affiner).

Au niveau des pistes artistiques (quel va être le contenu des films, sur quoi va porter notre attention lors de la création des séquences audiovisuelles), c’est encore relativement ouvert, mais les idées suivantes pourraient être testées et approfondies (attention, ce n’est que des ébauches rapides):
– MOUVEMENT / MOBILITÉ. Le territoire est coupé (incisé) par le périf’; une vraie ligne de bascule, il y a une cassure de rythme et de continuité -> comment ce qui permet le mouvement (la route) coupe ou altère la continuité d’un territoire… De part et d’autre de cette ligne (un “mur” de bruit), la réalité n’est plus du tout la même. Le mouvement des uns en obstacle et au détriment du mouvement des autres; nous ne sommes pas égaux lorsqu’il s’agit de bouger… Maintenant, tout ça est bien théorique – comment “traduire” ces questions en images et sons, joués à travers un mouvement enregistrés sur le territoire ?? Concrètement, les deux ponts piétonniers qui enjambent le périf’ sont intéressants, ne laissent personne indifférent: on pourrait traduire en images/sons comment les personnes vivent ce goulet. Dans les choses à “capter” avec un regard particulier il y a les diverses formes de mobilité douces (marche à pied, vélo, footing etc), mais il s’agit ensuite d’aller plus loin dans l’analyse subjective et la perception des mouvements existants dans cet espace.
– RÊVES / PROJECTIONS. Il y a des populations très différentes vivant dans un même périmètre, séparés par le périf’. J’aimerais bien poser les questions suivantes à des habitants-étudiants de la CIUP et à des habitants de Gentilly: en arrivant ici, est-ce que vous aviez une envie, une rêve particulier qui pouvait se concrétiser ici ? Et comment est ce rêve aujourd’hui, il a changé, ou un nouveau est venu ? Est-ce que ce territoire incite à rêver, à se projeter – envie de changer un lieu, un passage, une ambiance ? Ce genre de questions nécessite du temps de discussion avec chaque personne, sous peine de rester superficiel – le but est d’entendre des voix qui nous racontent des histoires imaginées dans le cadre de leur propre vie, émanant du vécu local. En sous-jacent il y a la question de ce que le territoire permet comme projections, sachant que d’un côté (chez les étudiants) il y a beaucoup de mouvement, les personnes sont “en transit” et que de l’autre, le mouvement est beaucoup plus difficile, et souvent non voulu. Il s’agit donc de confronter les deux réalités via un niveau plus émotionnel et personnel.
– En vrac: le but est aussi de faire quelques entretiens avec des personnes / personnalités vivant dans le coin, sur leur rapport à cet endroit, sur des histoires du lieu, des gens, des ambiances, des images, des mythes etc…
– Selon la lumière, météo etc, faire des images et prendre des sons qui font le portrait de l’endroit filmé, via des détails révélateurs, des situations particulièrement quotidiennes…

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Paris – zones de délimitation. Màj

Saturday, December 26th, 2009

Voici une carte avec quelques délimitations provisoires:

– le trait bleu délimite le territoire que nous allons investir; c’est avant tout des “frontières”, pour commencer nous allons nous focaliser sur la zone bleue
– cette zone bleue est le territoire sur lequel nous allons nous concentrer en janvier 2010; plus de précisions concernant le travail à faire dans cette zone suivront
– les deux zones rouge et jaune sont des zones qui peuvent être couvertes à partir de bases de données existantes (cliquer sur le zones pour avoir le détail).
– le trait violet présente la proposition de délimitation pour l’adaptation publique. C’est une base de réflexion, qui sera remaniée en fonction des scénarios d’usages qui vont se définir d’ici le printemps 2010.


Afficher Paris – carte 1 sur une carte plus grande

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Communication – article

Wednesday, October 28th, 2009

Suite à une prise de contact par un journaliste de la Tribune de Genève (Luca Sabbatini), un article a été publié le mercredi 21 octobre. Voici une version scannée.

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Financement

Monday, October 26th, 2009

Le projet de recherche financé par le Master Cinéma et la HES-SO étant terminé officiellement depuis septembre 2009, il n’y a donc plus de moyens institutionnels pour développer et améliorer les parties techniques du dispositif.
C’est pourquoi je me suis tourné vers les sources de financements culturels et artistiques (les subventions pour la réalisation de projets artistiques) afin de pouvoir amener le projet artistique à un état présentable publiquement. Sur les 3 demandes envoyées entre fin août et début octobre, j’ai eu 2 réponses positives:
– une subvention du fond “projets interdisciplinaires”
– un prix (aide à la production) du Pourcent Culturel de la Migros
Ces deux sources de financement vont aider à démarrer les chantiers principaux (communication, moteur de montage, application iPhone, graphisme, site web) mais il faudra encore trouver des soutiens supplémentaires. Plusieurs solutions complémentaires sont à l’étude et il faut espérer que la bonne dynamique actuelle va permettre d’accélérer le processus de financement.

Dans le cadre de la présentation à Paris, plusieurs demandes de financements ont été envoyés via l’association Dédale – nous serons fixés d’ici fin 2009 sur les moyens qui seront disponibles pour l’adaptation du projet à Paris.

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Bilan Réseau Compétence Design: ECAL le 7 juillet

Monday, July 20th, 2009

Résumé de la présentation du projet au comité du RCD (réseau compétence design), le 7 juillet 2009 à l’ECAL.

Étaient présents à la réunion de Bilan : Lysianne Léchot-Hirt / Agnès Gelbert-Miermon / Luc Bergeron/ Jean-François Blanc / Thomas Isler / Lionel Baier / Ulrich Fischer / Nicolas Wagnières / Jeanne Macheret / Pascal Amphoux / Daniel Sciboz / Nicolas Goy / Lionel Tardy / Vincent Jacquier / Nastaran Fatemi.

Le matin déjà, Jean-François Blanc, Luc Bergeron et Thomas Isler ont testé le système en allant “marcher“ quelques films autour de l’ECAL. Dés 14.00 Lysiane Léchot et Agnès Gelbert ont marché les leur, et la réunion a donc pu commencer à 14.30.
Une rapide présentation des personnes présentes a précédé le visionnement de quelques films ainsi que de ceux du jour. Nous avons pu discuter des films tout en les visionnant, et une première réaction, malgré l’amélioration du système ces derniers jours, concerne le manque de continuité du son diffusé durant la marche. Nous avons également constaté les problèmes liés à l’éloignement de certains médias choisis par le moteur (par rapport à la position du marcheur) et enfin la récurrence excessive de certains médias choisis. Je rappelle que la présentation s’est ensuite déroulée sur la base du dossier de rendu et de son annexe.
Je ne vais donc pas parcourir l’entier du dossier, mais m’arrêter sur les moments qui ont retenu des débats. Ulrich a commencé par le schéma animé servant à expliciter la complexité du projet à un large public, schéma à propos duquel Lysiane ajoute que la claire distinction de la marche et du montage, de l’urbain et du digital, n’est pas nécessaire. Il a été ensuite rappelé la visée artistique et documentaire recherchée des films en fin de chaîne, que le film doit faire sens en tant que film mais également par rapport au parcours. On n’est pas dans une salle obscure mais le film traîne avec lui le territoire et la marche. Malgré cela, nous avons aussi rappelé notre incapacité à tirer des conclusions sur les hypothèses de base, au vu de l’état actuel du moteur, l’analyse des pistes de recherche n’est donc pas terminée. Par rapport au questionnaire donné en annexe, Lysiane fait remarquer que d’une part le questionnaire est un peu léger, (à qui s’adresse-t-il, à qui s’adresse le projet…?) et que d’autre part elle trouve étrange comme approche que de générer un objet à partir duquel on se demande à quoi il peut servir.
Au niveau de l’application et de la valorisation, Lysiane insiste sur la confusion possible entre la nature des supports, et les supports eux-mêmes ou canaux.
Sur les tournages, Nicolas exprime le fait que la typologie du territoire, dans un premier rapport, peut guider la forme des tournages. Là-dessus, Lysiane rebondit en affirmant qu’il faut justement aller contre cela, faire le forcing et pousser à la complexité en rendant “passionnant“ les lieux “ennuyants“.
A suivi un bref survol de l’indexation par le biais du CMS (sur le net en projection). Il a été constaté que pour l’instant l’indexation dite objective ne servait pas à grand chose. Sur les critères subjectifs, le rapport au rayon d’influence ne fonctionne pas, car les médias longs “écrasent“ les autres. Il est aussi question du manque de critères pouvant servir à qualifier plus précisément le son et notamment des types de paroles, ainsi que sur la question d’un éventuel “prémontage“, ce qui nous ramène à des hypothèses de base non résolues. Sur le montage, il est dit que la vitesse de la marche (ça ne fonctionne pas pour l’instant) n’a pas d’incidence sur la forme même du film mais sur la durée des médias. Luc Bergeron demande si le moteur a une part d’aléatoire dans son mécanisme, et Ulrich rappelle que le montage, contrairement à un montage classique, connaît “la fin“ par le fait de l’analyse différée au terme du parcours.

Là dessus, Lysiane questionne la place du marcheur comme auteur, et comment le sortir d’un rapport premier où il ne ferait que de subir le dispositif…? Quelle logique amène le moteur à comprendre ce que le marcheur fait!
Suite à une courte pause, la présentation reprend avec les distinctions de structure de montage et de structure de parcours, en précisant que l’analyse des parcours se définit en fonction d’évènements signifiants. Sur ces évènements, il est rappelé qu’il n’y là rien de nouveau, et que les questions de bifurcation/recoupement/boucle sont des figures utilisées dans d’autres disciplines, et que c’est bien grâce à elles que l’on peut faire cohabiter et dialoguer l’aspect technique et l’aspect artistique du projet. Il faut produire de l’effet sur le sensible afin de faire émerger le sens.
Lysiane estime que le résonnement par le résultat et pas par le processus est contradictoire avec la notion de recherche, “ça ne me plaît pas donc je change”. Elle aurait favorisé une logique de départ, des médias caractérisés par une indexation pour définir des règles du jeu, qui après permettent de jouer. Si le cinéma peut se faire avec une base de données, la différence ontologique tient aux règles qu’on se donne au départ, pas une appréciation critique sur ce qui est terminé.

Il faut que l’évènement soit signifié par le feedback. Lysiane rappelle l’importance de l’interaction entre le marcheur et le Module, ne pas être esclave!
Sur la programmation, Nicolas Goy est d’avis que beaucoup de temps a été investit dans le traitement des médias et le CMS, et que maintenant que l’on connaît la base, il faudrait passer à l’élaboration d’une architecture nouvelle et robuste. Nastaran ajoute que du point de vue de l’ingénieur, il faut mettre de côté les impératifs artistiques, et pouvoir travailler les règles de manière précise.
En guise de première conclusions Lysiane interroge les retombées en terme d’enseignement: “Qu’avez-vous appris en faisant ce projet?“ Elle propose également la rédaction d’un document beaucoup plus succinct que le dossier et ses annexes, une sorte d’hypothèse sur l’état intermédiaire en fin de phase II, qui ne fasse que revenir sur le projet en précisant l’état de ses enjeux actuels. Il manque également une appréciation des utilisateurs. Enfin elle estime que beaucoup de questions étaient déjà posées l’année passée (en fin de phase I), et que malheureusement trop peu de réponses en terme artistiques ont été données, et qu’il reste encore trop de questions générales. Il faudrait revenir à des questions de départ.
Luc Bergeron estime qu’il serait vraiment dommage de ne pas pouvoir continuer et réellement valoriser l’affaire, techniquement et artistiquement. Comment et dans quel cadre trouver un financement pour cette suite, telle est la question de l’été, qui on l’espère trouvera une réponse concrète.

Nicolas Wagnières

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Schéma – animation

Saturday, May 30th, 2009

De même que pour l’interface du WEphone, Vincent Jacquier a animé le schéma, dont voici une première version:

Schéma – animation

Tout retour critique bienvenu!

UF, 30.05.2009

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WEphone – animation

Saturday, May 30th, 2009

Vincent Jacquier a animé notre interface de visualisation du processus de montage visible sur notre WEphone; voici quelques liens:

WEphone-entier (avec téléphone)

WEphone-crop (sans téléphone, pour être simulé directement sur un Iphone)

C’est une premier jet, qui permet de simuler ce qui peut se passer lors d’une ballade. Merci à celles et ceux qui apportent quelques feedbacks et retours critiques !

UF, 30.05.2009

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Salle de cinéma

Friday, May 22nd, 2009

En travaillant sur le site web, se pose la question de comment présenter le duo trajet/film dans notre salle de “WEnema”:

projection_toutesbulles

version où l’on voit dans le futur…

projection_videdevant

Version où, comme pour le film, on ne sait pas ce qui arrive…

Il y en a sûrement encore plein d’autres possibles.

UF, 22.05.2009

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