Archive for the ‘Tournage’ Category

Workshop Walking the Edit à Marseille

Monday, December 15th, 2014

HotelDuNord

J’aurais le plaisir de repartir à Marseille (qui est une des destinations françaises du projet, après Paris et Bagnols-Sur-Cèze) en janvier 2015, pour un workshop de 5 jours organisé par l’école d’art d’Aix en Provence.

Ce workshop est organisé en partenariat avec la coopérative de l’Hotel du Nord qui a l’habitude d’organiser des ballades dans Marseille et la région. Il s’agit donc de partir à l’exploration créative, muni de caméras et d’enregistreurs audio.

Les objectifs sont les suivants:

  • Parcourir et appréhender un territoire
  • Produire et organiser des médias géolocalisés
  • Inventer un dispositif de restitution
  • Interroger la pérénité de ce dispositif pour le territoire

Plus d’informations ICI.

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Retour de l’adaptation genevoise

Tuesday, April 23rd, 2013

Du fait que nous avons beaucoup travaillé ces derniers sur les bases techniques (la plateforme Memoways) ainsi que sur des adaptations dans d’autres villes (Paris, Bruxelles, Bagnols-Sur-Cèze etc), nous avons dû délaisser quelque peu l’adaptation genevoise du projet “Walking the Edit”.

Grâce aussi à l’énergie apportée par les stagiaires (actuellement Tiffany Denié, Alyzée Marescaux et Laura Lanzone) qui travaillent sur le projet depuis le mois de février, nous avons pu reprendre le projet entamé en 2010.

Nous avons ainsi pu avancer sur les chantiers suivants:

Séparation entre le projet artistique (aux contenus documentaires) et les versions “démo” (aux divers contenus, voir plus bas);
Ajout de nouvelles vidéos tournées entre 2012 et 2013, avec l’indexation (ajout de mots clef, geolocalisation etc) qui va avec;
Création d’une nouvelle version de l’application mobile: il est possible de demander un accès à cette application – en attendant qu’on la “pousse” sur l’appstore (une fois que nous l’avons suffisamment optimisée). Les films qui résultent de nos tests sont visibles sur cette page du site internet. Une version Android de notre application WE mobile est également presque terminée…

Le projet artistique contient plus de 3500 médias (plans vidéos entre 3 secondes et 3 minutes), réalisés par une dizaine de personnes différentes.

WE-Geneve_2013-04-17

 

En parallèle du projet artistique, nous avons mis en place les projets “démo” suivants:
Pour la télévision (RTS): marcher un film à partir des archives de la télévision elle même, localisés directement autour de la tour. On peut ainsi replonger dans l’histoire de cette tour en lui tournant autour…
Pour la Ville / l’Etat de Genève: pouvoir mettre en place une adaptation patrimoniale et sur les activités culturelles de la ville, à travers les archives liées au territoire
Pour l’office de tourisme: via le “remontage” sur le territoire de contenus générés par les touristes eux même via les réseaux sociaux (YouTube principalement), il est ainsi possible de découvrir Genève à travers les yeux des touristes
– A partir de films de fiction tournés à Genève: nous avons geolocalisé un bon millier de plans en provenance d’une dizaine de films de fiction des années 60 jusque dans les années 2000. Il s’agit encore d’un prototype expérimental pour tester si la fiction en “soluble” dans le dispositif  Walking the Edit.

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Workshop “Make-Together”

Tuesday, September 18th, 2012

Dans le cadre de l’adaptation bâloise de Walking the Edit, j’ai été amené à faire un workshop pour les étudiants de la Fachhochschule Nordwest-Schweiz | Hochschule für Gestaltung und Kunst. Avec presque 25 étudiants (!) nous avons travaillé une journée sur le territoire délimité du “Dreispitz”: équipés seulement de leurs propres appareils (smartphones de tout genre, appareils photos – pas de caméra vidéo !), ils ont créé presque 200 fichiers vidéos que nous allons dans le courant de la semaine prochaine ajouter à l’adaptation bâloise.

Les rendus immédiats de ce workshop sont:
– une carte interactive avec une sélection d’une quarantaine de vidéos
– une simulation permettant de se faire une idée d’un film marché

Voici la vidéo de simulation, malheureusement sans carte dynamique et interactive (on ne peut pas suivre le déplacement en temps réel):

Walking-the-Edit simulation @ Dreispitz Basel from Ulrich Fischer on Vimeo.

Le cadre de cette série de workshop était défini comme suit:

Wie und warum entsteht ein Ort? Oder ist Ort per se vorhanden? Und hat Ort eine Anziehung, eine Prägung? Es scheint so, denn es gibt Heimweh.
Ein exemplarisches Beispiel ist der zukünftige Campus Dreispitz, der auf seine Örtlichkeit, seine Gebunden- heit, seine mögliche Anziehung und seine Verheissungen untersucht werden kann. Wir befinden uns auf dem Reissbrett, wir können unsere Vorstellungen auf weissem Papier formulieren. Was macht den Ort der Hochschule neben und/oder zeitgleich zum Studium aus? Was macht ihn lebenswert, wertvoll, länger als eine Vorlesung oder ein Seminar dort zu bleiben? Vielleicht liegen Sehnsüchte des Weltruhmes oder des Alpsegens anderthalb Meter unter dem Asphalt des Freilagerplatzes? Wir dürfen gestaltend fantasieren und inszenieren: konzeptuell, performativ, installativ, prozesshaft modelliert, architektonisch, utopisch.
Und: Trifft das Ende des Regenbogens auf dem Campusboden auf? Und was befindet sich dort?

En attendant la vidéo de simulation avec suivi du trajet dynamique, voici un walk enregistré avec Kinomap (la qualité vidéo est super mauvaise, malheureusement):

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“Mémoire Vive”: appel à projets

Friday, June 1st, 2012

Appel à projets auprès d’artistes de la vidéo et/ou du multimédia: organisation d’une résidence artistique.

Présentation de « Mémoire Vive ».

Soucieuse de valoriser son territoire et ses habitants, la ville de Bagnols-sur-Cèze initie le projet « Mémoire Vive ». Dispositif original aux frontières du cinéma, des nouvelles technologies, des médias sociaux et de l’art urbain, ce projet vise à créer et entretenir une mémoire audiovisuelle vivante et interactive du territoire et d’en proposer une visite originale.

Pour alimenter la base de données vidéo, une résidence artistique de 10 jours est organisée. Cette résidence vise à constituer un collectif de trois artistes (ou petites équipes) de vidéastes qui arpente le territoire et enregistre des séquences audiovisuelles qui vont en révéler les spécificités.

La ville recherche trois artistes (ou groupes d’artistes) de la création vidéo et/ou multimédia.

Les projets artistiques devront porter un regard sur une ou plusieurs caractéristiques du territoire : cultures locales, patrimoine bâti, naturel ou immatériel, sociologie, agriculture, urbanisme, histoire, géographie, ou toute problématique actuelle de la ville. Il s’agit de raconter le territoire, d’en interroger l’identité, la représentation, la construction, les lignes de forces, les faiblesses, les mythes, les réalités …

Chaque projet se structure autour d’un des points d’ancrage suivant :

  • « Ce qui a été dit » : en privilégiant l’emploi des documents d’archives (images, sons, vidéos, écrits…)
  • « Ce qu’on en dit » : en privilégiant la parole des habitants et des acteurs locaux.
  • « Ce que moi j’en dis » : en privilégiant le point de vue personnel, de celui qui découvre.

Le document de cadrage à télécharger: Appelaprojet_MV_Bagnols

Un billet sur le blog de Culture Visuelle.

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Images genevoises: quelques exemples et contenu

Saturday, December 4th, 2010

Quelques détails sur ces images qui vont être accessibles dans le cadre de la présentation genevoise à la plateforme Image-Mouvement (du 9 au 12 décembre):

– nous avons actuellement (le 4.12.2010) presque 2000 plans indexés dans notre base de données (environ 25 heures de vidéo, un peu plus de la moitié de ce qui a été tourné et extrait d’archives existantes);
– il s’agit essentiellement d’images actuelles de 2010; il y a quelques heures d’images d’archives de la Genève alternative (Artamis, Usine, Ilôt 13)
– les plans utilisés durent en moyenne entre 5 et 20 secondes; il y a quelques plus longs plans (interview, ambiances)
– au niveau du contenu, il y a une bonne moitié de parole (interviews, discussions), une bonne part d’image “action” (travaux, déménagements, gestes liés à une activité professionnelle), le reste étant des images “ambiance” (le quotidien, abstractions). Il y a aussi quelques mises en scènes (homme à la tête de souris, portraits).

Un grand merci à l’équipe de tournage et d’indexation:
Alexa Andrey – Prises de vue.
Pauline Julier – Prises de vue.
Jean Ehret – Prises de vue.
Julien de Weck – Prises de vue.
Adrien Kessler – Prises de son et mixage.
Thierry Simonot – Prises de son et mixage.
Xavier Lavorel – Prises de son et mixage.
Erika Irmler – Dérushage, indexation.
Vicky Dovat – Dérushage, indexation.

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Démarrage de l’adaptation de WE à Genève

Friday, July 23rd, 2010

Une prise de vue réalisée par Alexa Andrey (c’est fou comme il y a des chantiers à Genève)

Après avoir reçu une partie des subventions sollicitées (auprès de la Ville et de l’Etat de Genève), après avoir pu trouver un partenaire pour une présentation publique (le festival “Image-Mouvement 2010″), il est maintenant possible de démarrer les tournages et la mise en route de l’adaptation genevoise.

L’équipe actuelle qui travaille sur le dispositif:
– Alexa Andrey (prise de vues)
– Julien de Weck (prise de vues)

Les personnes sollicitées et qui vont prochainement commencer à travailler:
– Pauline Julier (prise de vues)
– Rudy Décelière (prise de son)
– Xavier Lavorel (prise de son)
– Masaki Hatsui (prise de son)

Sont également en piste pour une collaboration qui reste à définir:
– Sandra Roth (qui a déjà participé à l’adaptation parisienne avec ses images japonaises)
– Hadrien Gessler (tournage et recherche d’images existantes, suivi workflow technique)
– Jean Ehret (mise à disposition d’images existantes, tournages ?)

Afin de pouvoir compléter l’équipe, je cherche encore des personnes pour les postes suivants:
– graphisme (adapter le graphisme pour l’adaptation genevoise, réfléchir à une signalétique spécifique, un layout d’application iPhone WE à Genève). 2-3 jours de travail, un mandat court.
– indexation / catalogage (s’occuper du workflow des images entrantes et indexation sur le CMS). Du travail en 30 à 40% sur 5 à 6 mois, une partie du travail dans les locaux de C-SIDE et une autre peut se faire de manière décentralisée (accès internet nécessaire).
– un duo image / son complémentaire aux duo’s déjà présents
– assistanat de production et de réalisation (aide logistique, conceptuelle, artistique et technique…). Cette personne va aussi chercher des images d’archives et des rushes de réalisateurs ayant tourné sur le territoire

Une base de financement existe pour payer une partie de ces postes mais des soutiens complémentaires sont nécessaires afin de pouvoir travailler dans de bonnes conditions.

Le calendrier:
– juillet – novembre: tournages sur la zone délimitée;
– août – décembre: indexation
– mi septembre: premiers tests avec possibilité de marcher son film
– dès septembre jusqu’à décembre: ajout d’images d’archives et de rushes mis à disposition
– octobre – novembre: mise en place des scénarios d’usages et des réglages du moteur de montage
– novembre: finalisation de l’application iPhone pour Genève
– décembre: lancement site internet et présentation du dispositif au public

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Tournages pour l’adaptation à Paris

Wednesday, July 7th, 2010

Nous avons commencé depuis lundi 5 juillet à tourner des nouvelles images pour l’adaptation du dispositif à la Cité Universitaire (voir les détails ici).

L’équipe de production et de tournage est composée de:
– Damien Tronchot (prise de son, mixage, montage son)
– Pierre Selvini (image, cataloguage)
– Mélanie Bras (archiviste, cataloguage, organisation des tournages et gestion des droits d’auteurs)
– Julien Brouillard (chargé de production à Dédale)

Dans la continuité des premiers tournages de janvier et mai 2010, nous nous sommes concentrés sur la zone délimitée que voici (il s’agit de la zone bleue):

Afficher Paris – carte 1 sur une carte plus grande

Nous cherchons à “capturer” les choses suivantes:
– interviews, discussions avec des personnes qui habitent ou travaillent à la CIUP (étudiants, jardiniers, architectes, cuisiniers etc)
– plans d’ambiance (activités au parc, dans les maisons, moments particuliers, etc)
– moments d’action (sport, démontage lumières dans le théâtre, jardinage etc)
Pour le moment nous essayons avant tout de couvrir un maximum le territoire et de trouver un maximum de situations différentes, de chercher les contrastes et les moments quotidiens. Une fois cette première “couche” de plans produite, nous allons devoir produire des images plus fouillées: prendre plus de temps avec les personnes interviewées, filmer les personnes en action dans une activité (étudiants au travail, à la cuisine, en discussion dans les espaces communs etc), revenir à des moments plus emblématiques pour essayer de capter des moments plus particuliers.

En parallèle, nous cherchons des images d’archives:
– des fonds INA, Gaumont Pathé (émissions TV, anciens films, témoignages divers)
– des archives de la CIUP et des diverses maisons
– des films indépendants tournés sur le territoire
Les démarches pour l’utilisation de ces images d’archives sont en cours.

Dans l’ensemble, nous visons d’ici mi septembre de pouvoir “couvrir” le territoire avec 3000 plans différents (idéalement avec un équilibre 70% images “fraîches” et 30% images d’archives).

Une vidéo réalisée par Julien Brouillard sur un moment du tournage

HERITAGE EXPERIENCE / Tournages à la Cité internationale [SmartCity] from DEDALE on Vimeo.

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Tournages – avril 09

Monday, April 20th, 2009

Le matériel tourné en février a été indexé et ajouté à la base de données. Nous avons tourné avec des approches pluriels en divers lieux. Tournage au cimetière de Renens, en suivant Mr. Ruche responsable du lieu sur une demi-journée de travail, tournage au château de Renens avec une interview de Mr. Christof Burckhardt, tournage avec Florence Guillermin à la zinguerie de Renens, plusieurs interviews de commerçants du centre ville, de même que des interviews chez des privés et des discussions spontanées au café Le Milord (Migros-Pl. du Marché) sur l’avenir de la place. Des images du chantier de la place du Marché ont commencé à être tournées également. Des images ont donc été tournées à l’extérieur de la zone d’expérimentation de juin, le cimetière, et elles seront liée, placées, aux jardins collectifs de la rue Borjod et des jardins familiaux au chemin des Biondes.Suite à ces tournages et pour préciser encore les tournages qui se feront ces prochaines semaines, il a été décidé de se limiter à la zone d’expérimentation de juin, de couvrir les espaces non encore couverts, et de privilégier  une approche volontariste le suivi d’une action, si possible avec déplacement dans le territoire. Les récits enregistrés de manière frontale et statique, (l’utilisation de voix off ne fonctionnant pas encore de manière indépendante dans le système-moteur de montage) on l’a vu sont difficile à lier avec les autres types d’images. Cela n’exclut pas ce type de rapport mais on y reviendra avec la phase 3, et lorsqu’un bilan “artistique/formel“ aura été tiré après la présentation de juin.

Des tournages de UF, NW et FG ont eu lieu début avril dans les zones villas au nord de Renens village, de même que sur la place du marché en chantier et dans les jardins collectifs de la rue Borjod. NW prévoit de retourner dans ces jardins où une dense activité commence à apparaître avec le printemps.

Il a été prévu de s’installer sur place du 30 avril au 4 mai afin de s’immerger plus profondéement. UF, NW et FG passeront donc ces quatre jours sur place, le lieu de domicile restant encore a trouver… Il est dors et déjà prévu d’accompagner la voirie lors d’un de ses tournées, et rdv a été pris avec Mr. Meylan, pépinièriste de père en fils depuis le début du siècle passé le long de l’avenue des Baumettes. Nous espérons également rencontrer une certaine activité le jour de la fête du travail, le 1er mai.

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EN PARTANT DES MEDIAS

Tuesday, November 18th, 2008

Parallèlement aux réflexions engagées dans le groupe de travail, sur le fond du projet et du fonctionnement de ses majeures articulations – notamment entre la représentation (interprétation différée) du territoire réel par les auteurs et la perception (direct) que les promeneurs en ont – une réflexion a été engagée entre Jeanne Macheret, Florence Guillermin et Nicolas Wagnières. Il s’agit d’amener une réflexion plus pragmatique en partant des images déjà tournées, et de voir de quelle manière leur assemblage peut-il faire sens. Nous avons commencé par définir des typologies d’images, dans le but que ces critères puissent par la suite être “interprétés“ par les metadonnées (classifications) inscrites dans le CMS, et de cette manière rejoindre la réflexion théorique entamée. On a pu constater que des liens se tissaient entre les diverses approches tripartites et 3 types d’images:

  • Images avec parole adressée.
  • Images avec action constituante de la scène.
  • Images paysages.

Afin de préciser les tournage à venir, il est important de considérer ces “types“ d’images dans une perspective d’assemblage narratif. Si on établit que l’analyse du parcours induit, d’une part et ceci en fonction de la position du promeneur et des médias rencontrés, la thématique, et d’autre part, en fonction du type de parcours la forme d’assemblage, c’est à dire le montage, on peut tisser des liens transversaux entre les postures (auteurs), les montages (parcours), et les types d’images (metadonnées/CMS). Reste encore et toujours l’épineuse question des thèmes, ou comment glisser des questions concrètes liées au territoire que chacun-e s’accapare et traîte à sa manière (subjectivité artistique) et une définition générique qui puisse automatiser de manière sensée l’assemblage des fragments.

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DISCUSSION AU CARNOTZET

Friday, June 20th, 2008

Imaginaire collectif.

Nous avons organisé une table ronde le 26 mai à entre 18.00 et 21.00 à Renens, au carnotzet municipal, dans lequel nous avons reçu un chaleureux accueil de la part de la commune.

L’idée de cette rencontre est de faire émerger dans une discussion “ouverte“, les divers éléments, lieux, personnages, thématiques, récurrence, qui apparaissent de part et d’autre, de même que de sentir celles qui focalise de manière plus profonde l’intérêt de chacun-ne.
Ont donc participés à cette rencontre :
Mr. Jacques Berthoud, président du conseil communal de Renens
Mr. Jean Oth, artiste
Mme Armande Reymond, journaliste
Mr. Jean-Claude Marendaz,municipal retraité
Ainsi que Pascal Amphoux, Jean-François Blanc, Ulrich Fischer et Nicolas Wagnières. Pascal Amphoux a été le modérateur de la discussion, qui a été enregistrée, et dont voici un résumé.

Thèmes traversants, mots spécifiques :

-Contraste entre le local et global. La fragmentation du territoire en de multiples communes, dont les limites sont difficilement perceptibles. La multi-ethnicité et la richesse des diverses cultures coexistantes. Tradition d’un territoire coupé du monde (marais, industries, “bronx“,), et développé autour d’une gare importante. Tension entre l’enracinement du lieu et quelque chose de beaucoup plus général, (Hautes écoles, Industries, recherche,..) quelque chose d’enraciné tourné vers l’extérieur.

-Migration des industries, passage temporaire (lent), on s’arrête trente ans et on passe à autre chose, industries, artistes, intellectuelles, commerces.

-Cycle, quelque chose de traversant. Il y’avait le tram, on l’a supprimé et va le remettre. Il y’avait une passerelle, on l’a supprimée et on va la remettre. On est dans le monde de la gare, du train , de la roue, de quelque chose qui tourne. La gare de Renens a été l’une des plus importantes gare de Suisse, elle est appelée à le redevenir.

Circulation et rupture. La communication est-ouest est très fluide, on se repère facilement, celle nord/sud est beaucoup plus chaotique et complexe, on se perd si on ne connaît pas. La ligne de chemin de fer est symbole de lien en même temps qu’elle est comme une césure entre le haut et le bas, le nord et le sud.

Industries et travail. Nombre d’industries se sont développées sur ce territoire, le chemin de fer développant le transport des matières premières et des matériaux de construction. La main-d’oeuvre immigrée et le développement socio-urbain y est fortement lié.
A propos du développement de l’ouest lausannois est apparu d’une manière assez “passionnée“ dans la discussion la médiatisation et l’intérêt “tendance“ qui a pu lui être donné, de même que l’évolution (volontairement réduite) liée aux espaces “industriels“ urbains : industries – friches – artistes et marginaux – récupération et intérêts commerciaux.

Lieux et personnages :

-La gare (par son histoire et sa symbolique) est un des lieux les plus emblématique de Renens, non pas comme gare, mais comme gare de Renens.
-Le silo (construit par l’architecte Jean Tschumi, père de Bernard Tschumi l’architecte de l’ECAL) a très rapidement focalisé le regard sur l’espace avec une force émotionelle.
-Le château de Renens, le parc des Béliers, la nouvelle poterie, la place du marché, la librairie globe livre, l’ancienne chocolaterie Perrier, les quartiers du Simplon et de la Briquetterie, le stade de football du Censuy, la piscine public, l’ancien cinéma Lumen, la ferme Schweizer, le parc de Verdeau, la société IRIL, la société BOBST, le théâtre Kleber-Mélau, la fédération internationale de tennis de table, la ferme du Tilleul, le cimetière, le restaurant chez Rochat,…

Sur la piste des personnalités, nous avons retenu: Les anciens propriétaires du château de Renens, Klaus Sauter, la famille Garcia (musiciens), Gilbert Bovay (ancien syndic, passage des années 1950 à 2000), Samuel Henry Benjamin Doxa, Girardet, Philippe Mentha, Mr. De Poisier, Fredy le perroquet, Philippe Gloor, conseiller d’état, Marianne Huguenin, syndic, Anne Marie de Poisier, ancienne syndic, la famille Nussbaum (IRIL), la “tête de nègre“, Mr. Golaz, fleuriste, Chrisophe Burkard, et Ruth Burkard, (château de Renens. Son grand oncle a était un pionnier de la robotique). Celestini, footballer professionnel à Retafe, Paul Martin maraîchers, le fromager du marché.

Enfin, une illustration symbolique qui traverse d’une certaine manière l’ensemble des thèmes abordés ainsi que l’idée de personnalité et de lieu, est celle du cimetière de Renens, (Pascal Amphoux a évoqué une migration des morts) une première fois déplacé puis construit sur le site de la piscine, duquel il fut définitivement supprimé à la construction de cette dernière, des ossements ayant été retrouvé lors des travaux de terrassements.

Certains moments de la discussion pourront être intégrés à la base de données, afin de voir de quelle manière s’articulent ce “type de document“: On passe en effet de moments ou les gens expriment un point de vue, une idée, un sentiment sur lieu, à des moments de témoignages, de récits d’histoires entendues ou vécues, enfin sont apparus également des récits de type historique :“Voilà comment ce qui s’est passé…“. Cette discussion va nous servir également de pistes, pour continuer et préciser notre approche du territoire de l’ouest lausannois. Certaines pistes étant à creuser, certaines personnes à retrouver, à interviewer, certains lieux à visiter,… en tentant par cet imaginaire de pénétrer la conscience du lieu sous la forme de films

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