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Brib, un projet de cinéma participatif à Montréal

Friday, July 18th, 2014

brib-crew-web
L’équipe de Brib

Le concept de Walking the Edit – marcher un film avec une application mobile – continue de faire des émules à travers le monde, comme avec le projet Brib à Montréal. Cette adaptation est possible en adaptant Memoways aux besoins spécifiques du projet, qui ajoute la partie création de contenus en mobilité. Ecrire des histoires de manière collaborative sur le territoire, sur base d’histoires pré-existantes.

Une interview conduite par Nora Lune en juin 2014.

Construit autour du partage interactif et collaboratif de données numériques et de la valorisation de l’espace, le projet canadien BRIB s’est vu tout récemment attribuer un investissement par le Fond des Médias du Canada, séduit par son concept novateur et participatif. Patricia Bergeron, l’une des initiatrices du projet, nous en parle…

Comment ce projet a t-il vu le jour ? A quels besoins de société répond-t-il ?
Brib, dans sa philosophie et mission est un projet initié par les Glaneuses il y a quelques années.
Le projet prend sa base dans la volonté de redécouvrir sa ville, mettre en relation les gens, valoriser le patrimoine immatériel et déconstruire le cinéma à travers l’expérience mobile.
La récente mouture de BRIB est née d’une collaboration de ma compagnie, Leitmotiv avec Karine van Amerigen et Iphigénie Marcoux-Fortier, des Glaneuses.

Comment le projet BRIB implique t-il les gens en tant que partie prenante et de manière participative en utilisant le numérique ?
Le projet implique les utilisateurs d’abord d’une manière passive dans la phase de visualisation et la suggestion de contenus, dans la démarche de suivre un parcours et marcher son film à partir de contenus déjà disponibles et dans le partage sur la plate-forme. Puis, il les sollicite également de manière active en leur permettant de filmer et d’ajouter leurs fichiers parmi les databribs préexistantes pour alimenter le contenu et contribuer à l’écriture collective de films.

Pourquoi avoir choisi Memoways comme partenaire ?
L’idée de la collaboration avec Memoways est venu de ma rencontre avec Ulrich Fischer à Montréal au festival du nouveau cinéma en octobre 2012. J’ai tout de suite trouvé son projet intéressant. Ce qui m’a séduit, c’était l’idée de faire un film spatial, monter un film avec l’espace.
Nous avons pensé que c’était l’outil idéal pour nous, aussi bien pour la façon de travailler, le regard que porte Ulrich sur le cinéma et l’adéquation des valeurs de Memoways qui sont au diapason avec les nôtres. Nous avons travaillé de manière collaborative avec Ulrich qui a aidé à monter le dossier. Ensemble, nous avons réussi à mettre en lumière l’aspect artistique et expérientiel du projet.

A quelle institution avez-vous soumis le projet ? Quels sont leurs intérêts ?
Nous avons d’abord soumis le projet au FMC pour l’obtention d’un financement pour la phase de développement lors de laquelle nous travaillerons sur la signature visuelle, le développement d’affaires, la mise en marché et la recherche de partenaires. Nous projetons par la suite de démarcher les collectivités publiques et la ville.

Comment le projet a t-il été reçu par les institutions?
Nous avons eu un très bon retour de la commission, la preuve est dans l’obtention d’un important investissement en développement. Le projet a bien été compris.

Quels sont les moyens financiers et techniques à disposition ? Qui sont vos partenaires et quels sont les livrables ?
La FMC nous verse une contribution à hauteur de 75% du devis initial à savoir 350 000 dollars canadiens pour le développement du projet. Les 25% restants proviennent des investissements personnels.
En termes de livrables, nous proposons la mise au point d’un prototype de l’application mobile, le développement de la signature visuelle et production de maquettes, la veille concurrentielle et des études de cas sur des projets similaires, la recherche de partenaires et de producteurs de contenus et l’alimentation de databribs sur le cloud.

Comment Memoways peut-il renforcer le lien social ?
Memoways s’inscrit dans un univers technologique et durable puisque l’expérience de l’utilisateur peut se répéter mais différemment pour un même parcours. Le fait d’attribuer l’intelligence aux contenus apporte de la diversité et une qualité supplémentaire aux contenus. La valorisation s’opère dans le résultat et l’expérience.
Nous voulons utiliser la plate-forme pour créer des rencontres, développer et renforcer la communauté des utilisateurs. Par exemple, les utilisateurs pourront recevoir des notifications dès leurs contenus figureront dans le film de quelqu’un d’autre, il y aura la possibilité de suivre des utilisateurs et les gens pourront rentrer en contact les uns avec les autres lorsqu’ils se trouveront des intérêts communs. Nous pensons aussi organiser des concours de films pour stimuler la participation des acteurs d’un quartier par exemple. Tout ceci nécessite une gestion de la communauté pour intégrer BRIB dans le quotidien des gens.

Quelle sera votre stratégie pour entretenir l’engouement et la pérennité du projet ?
C’est une bonne question pour laquelle nous n’avons pas encore de réponse. Ce qu’on sait, c’est que sur le web, rien ne dure à moins de moyens énormes.
Il faut pour sûr prévoir un animateur de communauté pour gérer et stimuler l’activité. On peut également encourager à la création de databribs pour sans cesse nourrir le contenu et l’expérience.
Dans un premier temps, nous seront les créatrices de contenus mais à terme ce pouvoir reviendra à tout à chacun moyennant le respect de la ligne éditoriale et des conditions d’utilisation et de confidentialité visant à protéger les utilisateurs. Le but n’est pas la censure mais de pouvoir ouvrir le projet, responsabiliser les personnes et garantir au mieux le partage collaboratif.

Quand le lancement aura t-il lieu ?
Notre phase de développement est estimé à 10 mois. Nous espérons pouvoir faire le dépôt en production en septembre 2015. En 2017 aura lieu le 375ème anniversaire de la fondation de Montréal, occasion lors de laquelle, la ville accueille de nombreux évènements. Nous aimerions que BRIB soit alors bien implanté et puisse être alors utilisé comme outil.

Synthèse: Quel est l’intérêt pour Memoways de soutenir le projet BRIB ?

Le projet BRIB illustre bien le champs de possibles qu’offre Memoways en matière d’appropriation de l’espace et du territoire. Utilisable en tant qu’outil d’urbain marketing, il contribue à la promotion d’une ville et renforce l’identité communautaire au sein du territoire partagé.

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Participation aux urbanités numériques

Sunday, March 9th, 2014

Mardi 11 mars 2014 je serais présent aux Urbanités Numériques à Lille.

Dans le cadre de notre journée d’étude, nous nous sommes intéressés à ces applications, qui proposent une nouvelle façon de vivre la ville. Ville sonore, développée à Toulouse, propose une médiation envers des éléments urbains, en apportant un savoir sur leur passé ; nous pratiquons, au présent, l’histoire de la ville, au travers de certains monuments. Walking the Edit , à Genève, Paris, Bruxelles (mais aussi Bâle, Bagnols-sur-Cèze et Renens), invite le spectateur à visiter librement la ville, accompagné par des sonorités qu’il compose en marchant et qu’il retrouvera comme bande-son du film de son parcours. Parfois images du passé, parfois images du présent, le visiteur devient spectateur d’un film inédit, qu’il a monté au rythme de ses pas. Enfin, Les murs ont des voix immerge le visiteur dans une œuvre littéraire et sonore ; il en assure la réalisation par sa pratique numérique, en même temps qu’il visite un quartier. A réaliser dans la ville, ces expériences proposent de visiter activement des espaces que nous traversons « faiblement » au quotidien.

INFOS PRATIQUES

11 MARS 2014
9h-13h
MAISON FOLIE DE MOULINS
47/49 rue d’Arras – 59000 Lille

CONTACT ET RÉSÉRVATIONS

[email protected]

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Table ronde sur la geolocalisation et les arts de la rue

Saturday, February 8th, 2014

FAI-AR

Je vais faire une présentation du projet “Walking the Edit” dans le cadre d’une table ronde dédiée à la géolocalisation et les arts dans l’espace public. J’aurais le plaisir d’y retrouver Karen O’Rourke et Xavier Boissarie avec qui j’ai été en mai 2013 à Montréal, sur invitation de Emmanuel Guez qui a été le modérateur du lancement d’un numéro du MCD.

Informations sur la table ronde.

Jeudi 13 février 2014 de 14h à 17h – Nicéphore Cité (34 quai St Cosme 71100 Chalon-sur-Saône.
SALON DE RECHERCHE de la FAI AR (Formation Avancée et Itinérante des Arts de la Rue)

GEOLOCALISATION ET ARTS DANS L’ESPACE PUBLIC

La géolocalisation est une technologie d’origine militaire permettant de se situer en tout temps sur la planète. Embarquée dans nos appareils, elle est un rouage important du dispositif global de connaissance instantanée de ce qui se passe dans le monde. Comment la géolocalisation et les médias situés sont-ils explorés et détournés par les artistes ? Y a-t-il des antécédents à cette pratique artistique ? Quelles sont les potentialités et les risques de ces médias ?

La FAI-AR, l’Abattoir – centre national des arts de la rue de Chalon-sur-Saône et Nicéphore Cité – pôle de compétences image et son en Bourgogne, vous invitent à une après-midi sur cette thématique.

La présentation a été filmée, voici la captation.

SALON DE RECHERCHE GEOLOCALISATION ET ARTS DANS L’ESPACE PUBLIC from Smelly Dog Films on Vimeo.

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Une mention pour le projet “Roule ton film”

Monday, December 9th, 2013

RouleTonFilm-web

En collaboration avec le laboratoire TaM de l’Université de Genève, Memoways a soumis au concours Open Data des TPG’s le projet “Roule ton film”.

Il s’agissait de proposer aux Transports Publics Genevois, via un concours d’appel à projets lancé cet automne, une application mobile innovante qui utilise leurs données d’une manière ou d’une autre.
Nous avons mis sur rails le concept de Walking the Edit, traduit le mode interactif et non linéaire de “Marche ton film” vers les possibilités d’un mode personnalisé et linéaire de “Roule ton film”.

Résultats du concours: nous avons reçu une mention pour notre projet.
Une mention pour une application “inutile”, alors que les deux premiers prix vont à des applications “utiles” (ou utilitaristes): c’est une bonne chose que les adeptes de l’open data s’ouvrent à des projets qui n’ont pas de vocation objective ni utilitariste. Le jour où il y aura réellement des ponts plus fréquentés entre le rivage des ingénieurs et la plage des artistes, les applications créées (avec de l’open data ou pas) pourraient ouvrir un peu plus nos horizons de pensées et de perception du réel…

Voici en quelques lignes des détails concernant ce projet.

Concept

L’application mobile “roule ton film” permet à un utilisateur des TPG de recevoir un film connecté à la ligne utilisée.
Le réseau des TPG devient ainsi une plateforme interactive et personnelle de VOD (video on demand)…

En montant dans le tram 12, le voyageur peut entendre une histoire sur le passé de Genève, de manière automatique et personnalisée. Prenant en considération la localisation de l’utilisateur, son comportement ainsi que les données open data en provenance des TPG, l’application peut lui générer un film adapté à son contexte et à son usage de la mobilité.

Mais l’application ne s’arrête pas en si bon chemin: lors de son parcours, elle propose de changer de véhicule si l’on veut “étendre” son histoire via un récit parallèle en empruntant une autre ligne…
Les transports publics passent donc d’un statut de facilitateurs de mobilité au rôle de chef d’orchestre qui fait résonner les histoires hébergées sur le territoire genevois.

Il est ainsi possible d’écouter une histoire simplement en rentrant à la maison, ou en se laisser détourner de son chemin pour dériver dans un monde d’histoires – pour se (re)connecter avec le territoire traversé via une adhésion émotionnelle à une histoire particulière.

Le film est visible en temps réel dans l’interface de l’application tant que l’utilisateur se trouve dans un véhicule des TPG; dès la sortie du véhicule, l’application passe en mode audio-guide (pour éviter les accidents ainsi que pour basculer dans un mode immersif, voir ci après).

Cerise sur le gâteau: à la sortie du véhicule, cette histoire linéaire et “protégée” bifurque dans un mode non linéaire sous forme d’un audio-guide personnalisé: prenant en considération le contexte narratif en cours, notre algorithme (un “moteur de montage” embarqué) va embrayer sur une suite cohérente, tout en “épousant” le comportement particulier de l’utilisateur.

A la fin de l’expérience, l’utilisateur pourra regarder son film (unique et personnalisé) et s’il le souhaite, de le publier sur le site des TPG. A partir de là, les films résultants pourront être agrégés, intégrés dans un blog, sur Facebook etc.

Vision

Dans le cadre de ce concours, nous proposons d’étendre la portée de notre application de la marche à pied au transport motorisé.

A la grande différence de la marche à pied qui n’est tributaire que des contraintes de l’urbanisme piétonnier (donc avec une grande marge de liberté), le transport collectif motorisé est comme on pourrait le dire “sur des rails”.
Le mode d’interaction avec le monde s’en trouve donc bien altéré et cadré.

Avec notre projet “roule ton film”, nous proposons à l’utilisateur de bénéficier d’une nouvelle liberté, possible avec le monde numérique (qui n’obéit pas du tout aux mêmes contraintes que le monde réel).

Pour commencer, nous allons utiliser le cadre et les contraintes de la mobilité collective pour proposer des récits linéaires et fermés (mode “protégé”).

Au fur et à mesure des développements (voir ci dessous) et de l’ajout de données sur le territoire, nous allons “débrider” les contraintes physiques et proposer des histoires qui se développent de manière dynamique et fortement contextuelles, en fonction du chemin, des envies, du comportement et choix de l’utilisateur.

Celui ci n’est donc plus seulement en train de “lire” le territoire (tel qu’il est écrit) mais peut lui même influencer la manière dont les données préexistantes vont venir dans son histoire.
Et à terme, de pouvoir ajouter ses propres données (images, vidéos, sons, textes) et ainsi participer à une écriture collective – simplement en se déplaçant !

Constat

Le territoire tangible, dans lequel nous prenons pied et cheminons quotidiennement et leterritoire numérique, avec lequel nous interagissons de plus en plus intensément du bout de nos doigts se connectent massivement.
A pied, en bus, nous nous connectons à un espace virtuel (notre “nuage” de données) par le biais duquel nous accédons à des parties et à des moments de notre vie.

Dans les transports en commun, la grande majorité de personnes sont connectées via leur smartphone à ce nuage. Ces voyageurs sont là (physiquement), sans être là (les yeux rivés sur leur smartphone). Le moment de mobilité (choisie, subie) comme moment d’échapper au monde et de se replier sur son propre univers (les amis, les réseaux sociaux, les nouvelles etc).

Au fur et à mesure que l’on utilise le même tram, le même bus tous les jours, on ne voit plus les autres, on ne voit plus notre ville, on ne voit plus notre vie du “ici et maintenant”.

Questions

  • Comment détourner / retourner les outils numériques (smartphone, tablet, applications mobiles) pour reconnecter le voyageur avec son environnement direct ?
  • Que se passerait-il si lors de notre voyage quotidien dans un moyen de transport public une histoire se développe de manière synchrone et connectée à notre voyage à travers la ville ?
  • Qu’en serait-il si au coin de la rue que l’on traverse tous les jours en allant au travail, des histoires liées à cet endroit devenaient accessibles ?
  • Que la mémoire liée aux lieux traversés devienne accessible et remonte jusqu’à nous de manière structurée, en nous proposant un récit personnalisé ?
  • Que de passants, de passagers passifs et solitaires nous puissions devenir le temps d’un parcours les “guides” interactifs d’une histoire ?
  • Pourquoi ne pas prendre les outils numériques non seulement comme des prothèses de productivité ou des amplificateurs d’efficacité, mais également de manière complémentaire et transversale comme des connecteurs à des récits, du contemplatif, des émotions, du vécu?

Les promesses de l’open data et l’accès décentralisé aux informations, au savoir et par ricochet au pouvoir ne doit pas nous faire oublier en chemin le besoin fondamental de l’homme d’être touché, d’être ému, de se “connecter” émotionnellement à ces informations existantes.

Une des manières de créer cette connexion sensible passe par des histoires.

Hypothèse

Préambule.

Il y a deux manières de parcourir un territoire:

  • Individuelle et “ouverte”. Via un chemin, une route, à pied, à vélo ou en voiture, avec une liberté de mouvement cadrée par les règles de l’urbanisme existant;
  • Collective et cadrée. Sur des rails, via un tram, un bus ou un train, avec une efficacité de transport permise par les mêmes règles de l’urbanisme.

Il y a deux manières de naviguer à travers une base de données:

  • Personnalisée et “combinatoire”. Grâce à une question, une requête qui renvoie une ou des réponses structurées (le web 2.0);
  • Généralisée et linéaire. Grâce à une structuration préalable (éditorialisation des contenus par des auteurs: un film, un morceau de musique etc)

Le parcours individuel à pied (non linéaire) est très proche d’une navigation combinatoire (générative) à travers une base de données.
Le voyage dans un moyen de transport collectif (linéaire) ressemble fortement à la lecture d’un film, à l’écoute d’un morceau de musique.

En présupposant que cette hypothèse peut s’appliquer à notre réalité, nous pouvons définir une logique algorithmique spécifique à chacune de ces deux situations de déplacement.

Proposition

Avec le projet “roule ton film”, nous proposons de connecter le parcours individuel (à pied principalement) en lien avec la navigation personnalisée d’une part, et les parcours collectifs avec la navigation linéaire d’autre part.

En résumé, il y a donc deux usages complémentaires qui sont possibles au sein d’une seule application mobile: l’expérience de générer son propre récit unique en “marchant son film” et la fonction de recevoir un film spécifique en “roulant son film” sur une ligne des transports en commun.

Le démonstrateur développé permet de tester une première version “mécanique” de ce concept.

Voici ce qui est possible d’expérimenter:

5 lignes de bus / tram sont choisies pour “véhiculer” une histoire particulière.

L’histoire est linéaire (sur des rails): le bus 42 par exemple transporte des vidéos d’archives de la Genève des années 30 alors que le bus 5, lui, raconte une histoire d’un adolescent qui se cherche (« Du bruit dans la tête » de Vincent Pluss); le bus 19 lui diffuse le développement de la RTS dans les années 50/60 (ex TSR).

Tant que le voyageur reste dans le véhicule, l’histoire continue; s’il sort, et revient un jour après sur la même ligne, l’histoire reprend là où elle s’est arrêtée. Ce démonstrateur n’a pas encore la connexion entre la fonction “marche ton film” et “roule ton film”; à la sortie d’un véhicule, le film s’arrête donc, et un film différent commence en entrant dans un autre véhicule.

Il s’agit ici d’exemples arbitraires, à substituer avec d’autres contenus: il est envisageable d’utiliser des séquences de films de fiction et ainsi aller à la rencontre de la Genève racontée par les réalisateurs locaux, ou de raconter l’histoire des quartiers de manière plus connectée aux lieux traversés.

Equipe

Ulrich Fischer – Memoways (chef de projet et concepts)
Michel Deriaz – TAM (chef de projet)
Kevin Salvi – TAM (développeur)
Jody Hausmann – TAM (développeur)
Nicolas Goy – Memoways (associé Memoways)
Paula González-Rubio – C-Side Productions (collaboration projet)

 

Une présentation online du projet “Roule ton film” via Prezi:

A suivre (via des rebonds presse, à Lift 2014 – et espérons le: avec une application “roulable” en 2014 !).

 

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